Contrairement aux Sud-Africains de Mamelodi Sundowns qui ont montré un visage très compétitif, le Onze sétifien aligné samedi dernier par l'entraîneur Amrani, n'était pas du tout en jambes, encore moins au top. Avant-hier soir à Sétif, l'Entente a malheureusement complètement raté son entrée en lice dans la phase des poules de la prestigieuse Ligue des Champions, en s'inclinant au 8-mai 1945 face aux Sud-Africains de Mamelodi Sundowns, sur le score inattendu de 2 à 0. Une première terrible déconvenue essuyée à domicile par le ténor sétifien contre un adversaire qui s'est finalement avéré très futé, et auteur de deux réalisations fort bien concrétisées au tableau d'affichage aux dépens d'un hôte ententiste, totalement hors de forme, et surtout souffrant d'un manque criant de rythme. Une soirée des plus amères et très décevante sur tous les plans, vécue par le coach Abdelkader Amrani, et qui a certainement permis au nouveau driver de l'ES Sétif de constater de lui-même combien notre prestigieux représentant en C1 était actuellement très loin de ce que l'on pouvait attendre de lui. Pour preuve, sur les deux actions qui ont permis au Mamelodi Sundowns d'ouvrir la marque à la 32e minute, suite à un tir magnifique de Mabunda des 25 mètres, puis celui du break inscrit de fort belle manière à la 63e minute par l'excellent Belliat, il était devenu évident que l'ESS n'était pas du tout dans le coup. D'ailleurs, lorsqu'on voit de quelle manière l'attaquant de Mamelodi s'est joué avec une facilité déconcertante de trois défenseurs sétifiens avant de doubler la mise, la déception était totale parmi les supporters de l'Entente. Une équipe méconnaissable, notamment durant les premières 45 minutes, et qui a attendu la seconde période de jeu pour tenter en vain, de revenir à la marque. Il est très clair que depuis la fin de la précédente saison, notre actuel représentant en Ligue des champions, n'a pas bénéficié d'assez de temps, pour se remettre dans le tempo d'une compétition africaine, souvent très exigeante au cours de cette période de l'année. Contrairement aux Sud-Africains de Mamelodi Sundowns qui ont montré un visage très compétitif, le Onze sétifien aligné samedi dernier par l'entraîneur Amrani, n'était pas du tout en jambes, encore moins au top. Pourtant, à la lecture des joueurs ententistes retenus pour cette première sortie en phase des poules, et de surcroît face à un adversaire complètement méconnu sur l'échiquier continental, rien ne présageait au départ une telle désillusion de la part des coéquipiers de Mourad Delhoum. Avec un onze de départ constitué d'entrée de l'excellent et expérimenté portier Khédaïria, des défenseurs Ziti, Aroussi, Delhoum, Hachi, des milieux de terrains Amada, Aït Ouameur, Djahnit, Amiri, et notamment la présence sur le plan offensif des Djabou, Haddouche, Saïdi et Amokrane, tout portait à croire que l'Aigle noir était en mesure de réaliser au minimum l'essentiel à domicile. Quand bien même le coach Abdelkader Amrani avait aligné pour la première fois trois nouvelles recrues, en l'occurrence le revenant Ziti (ex-JSK), Hamza Aït-Ouameur (ex-USMH), et le jeune excellent Bakir (ex-RCA), le fait d'avoir complètement raté le coche à Sétif même, est devenu un problème récurrent chez l'Entente sétifienne. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que le dernier vainqueur de l'édition 2014, passe totalement en travers au 8-mai 1945, où les fans de l'ES Sétif ont malheureusement encore provoqué des incidents en signe de mécontentement. La dernière réaction du public sétifien risque fort d'amener une fois de plus la CAF, à sévir davantage contre notre représentant en Ligue des champions, et dont la dernière prestation fournie avant-hier soir prouve de manière incontestable qu'il est malheureusement encore parti du mauvais pied en phase des poules. Un remake identique à la précédente édition 2015, et au cours duquel l'ES Sétif avait pour rappel, chuté d'entrée à la même époque face aux joueurs de l'USM Alger. Qu'en sera-t-il cette fois quand on sait que lors de la suite de la compétition les deux prochains adversaires de l'Entente sétifienne ont pour noms le Zamalek du Caire et le redoutable Enyimba du Nigeria? Amrani et sa nouvelle équipe sont désormais déjà au pied du mur, tant il est vrai qu'au sein du prestigieux ténor des Hauts-Plateaux de l'Est tout reste à faire pour la formation du président Hammar. Hassan Hammar, président de l'ESS «Je ne comprends pas l'attitude du public» Le président de l'ES Sétif, Hassan Hammar, est très remonté contre les supporters de son équipe, qui ont provoqué la pagaille dans le temps additionnel. «Je ne comprends pas l'attitude du public. C'est ça le football! On a perdu un match mais il en reste encore cinq! En plus de ça, ce genre d'incidents ne s'est jamais produit à Sétif même lorsque nous étions dans des situations plus difficiles. Je n'arrive pas à comprendre et je condamne cet acte», tonne Hammar sur le site officiel de la CAF où ont été rapportés tous les dépassements survenus avant-hier soir au stade du 8-Mai 1945 et même en dehors.