L'industrie militaire en plein essor La signature de cet accord d'une extrême importance, notamment pour le développement de l'économie nationale, ne manquera certainement pas de créer des centaines de postes d'emplois. Après avoir entamé le montage des produits Mercedes-Benz destinés aux services de sécurité, notamment l'armée, la gendarmerie et la police, SAFAV-MB, suite à un partenariat entre le ministère de la Défense nationale et le producteur Mercedes, voilà que le même ministère revient à la charge pour la production d' hélicoptères. Un projet qui fait de cette institution une véritable industrie participant ainsi à la relance économique. L'initiative entre dans le cadre, selon un communiqué du MDN, «de la concrétisation du programme de relance économique, initié par Son Excellence Monsieur le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, visant à redynamiser l'industrie nationale, et de l'intérêt que porte le Haut Commandement de l'Armée nationale populaire au développement des fabrications militaires, pour contribuer au progrès national et renforcer ses potentiels». La signature de cet accord d'une extrême importance, notamment pour le développement de l'économie nationale, qui ne manquera certainement pas de créer des centaines de postes d'emplois, a été concrétisée jeudi dernier, au siège du MDN souligne le même communiqué ajoutant que «le protocole d'accord de partenariat industriel et commercial, entre le ministère de la Défense nationale et le Groupe Leonardo-Finmeccanica SPA/Italie, portant production d'hélicoptères de marque Augusta Wesland se fera sur le site d'Aïn Arnat, wilaya de Sétif». La même source a souhaité préciser dans ce contexte que «les parties à ce protocole ont convenu dès cette année de créer une société commune algéro-italienne dédiée à la fabrication d'hélicoptères légers et moyens sur le site industriel d'Aïn Arnat». Mais non sans avoir fixé à cette société que «dès les premières années et après construction des installations, l'objectif majeur de produire trois types d'hélicoptères légers et moyens pour divers usages, parmi lesquels le transport de personnels et de cargaisons, l'évacuation sanitaire, la surveillance et le contrôle». Ce partenariat se veut aussi bénéfique pour la société italienne laquelle «bénéficiera dès son lancement d'un réseau de distribution local et à l'international, et d'un service après-vente incluant l'ensemble des échelons de réparation». Mais aussi indique le communiqué du MDN «cette société disposera, en dernier lieu, d'un appareil de formation et de qualification pour ses propres besoins et ceux des clients». Le MDN a conclu que «ce programme industriel est à même de soutenir, au niveau national, le développement des activités de haute technologie dans les domaines de matériaux composites, de mécanique de précision, de l'électronique et de l'optoélectronique». Cette initiative opte avec le même principe que la production Mercedes-Benz Sprinter disponible désormais en différentes déclinaisons à savoir ambulance, mini- bus transport de marchandises et frigorifique. Pour rappel, l'usine de la Société algérienne pour la fabrication de véhicules de marque Mercedes-Benz à Tiaret (Safav-MB) est détenue par la Snvi à 17%, le MDN (Epic Ediv) à 34% et Aabar (Emirats arabes unis) à 49% avec le groupe allemand Daimler (partenaire technologique). Autre chose aussi importante dans ces deux contrats de partenariat qui contribuent au développement économique du pays. c'est l'accord algéro-russe dans le domaine de l'équipement ferroviaire. Ainsi, le géant russe de l'industrie militaire Uralgonzavod a signé un accord avec l'entreprise publique de production et de commercialisation de matériels et équipements ferroviaires, pour la mise en place d'une installation de production de wagons, de wagons-citernes, de bulldozers et autres engins de construction. Annaba a été choisie pour cet accord, signé en marge de la 7ème session de la commission de coopération économique, commerciale, scientifique et technique algéro-russe, tenue les 30 et 31 juillet à Moscou. A ne pas en douter, cet accord est un potentiel de croissance pour l'Algérie, mais aussi une opportunité inespérée pour le groupe russe dont le représentant avait souligné «nous avons un potentiel de croissance sans précédent avec l'Algérie qui cherche à diversifier son économie», assurant que «son groupe sera à la hauteur des exigences des entreprises algériennes».