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Quand l'Occident se voile la face
LE FOULARD, LA BURKA ET LE BURKINI
Publié dans L'Expression le 22 - 08 - 2016


Le burkini a été le grand «tube» de l'été
«Cette polémique sur le burkini est une ‘‘absurdité française'' ne pouvant être l'oeuvre que ‘‘d'esprits tordus''.» David Aaronovitch, éditorialiste du Times
Cet été décidément, a été riche en scoops. Il y a le feuilleton journalier de dizaines de morts pour la plupart musulmans, il y a les évènements qui visent à diaboliser la Syrie en la bombardant illégalement alors qu'on est copain coquin avec les pourvoyeurs en armes et en argent de ceux que nous voulons démolir. C'est en tout cas l'avis de Bruno Guigue ancien haut fonctionnaire qui écrit: «Curieux pays que la France. Ses dirigeants tentent d'abattre depuis cinq ans, par tous les moyens, le seul régime non confessionnel du Moyen-Orient. Ils livrent des armes aux djihadistes au nom de la démocratie et des droits de l'homme. Ils bombardent les populations civiles en prétendant lutter contre le terrorisme qu'ils soutiennent par ailleurs. Ils distribuent des médailles honorifiques et vendent des avions de chasse aux sponsors saoudiens de la terreur planétaire. Mais cette absurdité permanente de notre politique étrangère n'offusque personne. (...)Car ce ne sont pas les événements d'Alep qui passionnent les foules. Ces affrontements exotiques auxquels on ne comprend rien n'intéressent personne; (...) Le vrai sujet est ailleurs, son urgence saute aux yeux. Son extrême gravité nous pétrifie d'angoisse. Le burkini! (...)» (1)
Le débat que je propose justement aux lectrices et lecteurs est celui de l'affaire du burkini, affaire créée de toutes pièces pour entretenir l'atmosphère de guerre contre des Français musulmans pratiquants ou pas où chaque camp fourbit ses armes trouvant dans ce filon de l'allogène, ancien indigène du bon temps des colonies, un exutoire et ceci à quelques encablures de la présidentielle ou la pêche aux voix quand il s'agit de taper sur l'allogène.
Vu de l'étranger. Burkini: la France se trompe de combat
Pour montrer les similarités des démarches de l'Europe, le journal la Croix ne boude pas son plaisir pour nous informer que l'Allemagne veut interdire la burqa, mais comme le relève Der Speigel «En France, la burqa est interdite depuis des années sans le moindre résultat. Le pays n'est pas plus sûr et les musulmans ne sont pas plus intégrés». La presse étrangère réagit vivement à la polémique.: «Pour de nombreux commentateurs, la France se trompe de cible. Principale raison invoquée: ́ ́Eviter les troubles à l'ordre public ́ ́, comme a plaidé le Premier ministre Manuel Valls dans une interview accordée à La Provence. (...) La chroniqueuse du Washington Post Kathleen Parker estime que les maires français qui ont choisi d'interdire le burkini sur les plages se trompent de combat. L'interdiction du burkini ne s'explique que par une raison: l'islamophobie, selon la Süddeutsche Zeitung. Le quotidien rappelle que ce maillot de bain ́ ́n'est pas une burka ́ ́: Le bannir des plages ne cherche donc pas ́ ́à libérer la femme et à défendre la laïcité, mais signifie plutôt nous ne voulons pas de vous ici' (...) le quotidien néerlandophone de centre droit De Standaard lit dans la réaction des édiles un aveu d'échec. ́ ́Au nom de la liberté et des valeurs occidentales, on dicte à des gens ce qu'ils doivent porter sur la plage. ́ ́ Ce que montre cette polémique, qui ́ ́voit une menace partout ́ ́, c'est ́ ́un fébrile manque de confiance en soi ́ ́. En Espagne, où le port du burkini est autorisé, la presse s'intéresse aussi de près au sujet. (...) De fait, comme le souligne encore l'éditorialiste du Washington Post Kathleen Parker, la polémique française autour du burkini s'inscrit dans ́ ́une longue tradition du contrôle des vêtements de plage des femmes par les hommes ́ ́. Pour elle, ́ ́le burkini est devenu le drapeau des confédérés de la France ́ ́. Comme le drapeau des confédérés, le burkini signifie des choses différentes pour les gens, mais il est devenu un symbole puissant de l'affrontement culturel entre patriotes français et immigrés musulmans au point de devenir un élément déclencheur pour tous ceux qui veulent monter sur les barricades. ́ ́» (2)
Les raisons profondes
L'une des premières choses qui m'a frappé est que la kabbale ressemble étrangement à ce qu'ont connu les Algériens pendant la nuit coloniale. C'est le même scénario colonial transposé dans le postcolonialisme. Je voudrai dans un premier temps proposer l'analyse lumineuse du docteur Franz Fanon, psychiatre bien placé pour étudier les névroses du colonat ensuite celle de la journaliste du New York Times qui décortique les raisons profondes et je terminerai par quelques mots sur cet atavisme occidental qui fait que les GI en démolissant les taliban en décembre 2001 ont diffusé un DVD enjoignant aux Afghanes d'enlever leur burqua!
Pour rappel, le voile (haïk), tenue vestimentaire faisait partie pendant des siècles des coutumes vestimentaires des citadines. Symbole de pudeur et de décence, ce vêtement, qui tenait une grande place dans la société, laissa place sous l'effet de la mondialisation à des vêtements en provenance du Moyen-Orient. Ce voile permettait de réaffirmer l'attachement des femmes à leur identité et à leurs valeurs culturelles et civilisationnelles. La lente mutation nécessaire a fait que les musulmanes s'emparent de la modernité en continuant de préserver l'essentiel de leur credo, c'est -à-dire «lahya» autrement dit la décence, la pudeur et le non-exhibitionnisme qu'on veut lui imposer. Il n'est nullement question de soumission à un quelconque intégrisme ou une quelconque soumission
Dans le premier chapitre de sa Sociologie d'une révolution «L'Algérie se dévoile», le docteur Frantz Fanon montre comment le voile est instrumentalisé par l'administration coloniale pour assoir son pouvoir. «Nous allons voir que ce voile, élément parmi d'autres de l'ensemble vestimentaire traditionnel algérien, va devenir l'enjeu d'une bataille grandiose, à l'occasion de laquelle les forces d'occupation mobiliseront leurs ressources les plus puissantes et les plus diverses, et où le colonisé déploiera une force étonnante d'inertie. La société coloniale, prise dans son ensemble, avec ses valeurs, ses lignes de force et sa philosophie, réagit de façon assez homogène en face du voile(...) Les responsables de l'administration française en Algérie, préposés à la destruction de l'originalité du peuple, chargés par les pouvoirs de procéder coûte que coûte à la désagrégation des formes d'existence susceptibles d'évoquer de près ou de loin une réalité nationale, vont porter le maximum de leurs efforts sur le port du voile, conçu en l'occurrence, comme symbole du statut de la femme algérienne. Une telle position n'est pas la conséquence d'une intuition fortuite. (...) À un premier niveau, il y a reprise pure et simple de la fameuse formule: «Ayons les femmes et le reste suivra.» Le 13 mai 1958, des musulmanes sont installées sur un podium à Alger, place du Gouvernement. Dans une mise en scène très orchestrée, elles brûlent leur voile (En 1960, le photographe Marc Garanger, alors jeune appelé, fut bouleversé par le travail qu'on lui imposa: faire des photos d'identité de Kabyles, voile arraché). Jusqu'à ce que les gouvernants découvrent que derrière ces jeunes femmes «européanisées» pouvaient se cacher des combattantes déterminées.» (3)
Pour Amanda Tub, du New York Times, les interdictions du burkini' en France ont à voir avec bien autre chose que la religion ou l'habillement (...) L'évidence de la contradiction - imposer des règles sur ce que les femmes peuvent porter sur la base de l'idée qu'il est injuste pour les femmes de devoir obéir à des règles sur ce que les femmes peuvent porter - montre clairement que quelque chose de plus profond doit être à l'oeuvre. (...) «Ce genre de déclaration [celle de Manuel Valls, NdT] est une manière de sanctionner [ ce qui est français et ce qui n'est pas français,» explique Terence G. Peterson, un professeur de la Florida International University (...) Si cette bataille sur
l'identité prend de l'ampleur, elle fait en réalité rage sous une forme ou une autre depuis des dizaines d'années dans la société française, affirme le Pr Peterson. Ce qui semble être une confrontation sur une petite question de vêtement islamique porte en réalité sur ce que signifie être français.»
On le voit, le professeur Peterson rejoint quand il écrit: «Pendant l'époque coloniale, quand la France contrôlait de vastes régions musulmanes, le voile était devenu un ' symbole hyperchargé''. Le voile était considéré comme un symbole de l'arriération des musulmans et les normes vestimentaires féminines françaises, plus flexibles, étaient considérées comme un signe de supériorité culturelle, des façons de voir qui justifiaient le colonialisme. (...) Le voile est resté un symbole puissant de l'altérité quand le colonialisme s'est effondré après la Seconde Guerre mondiale et que les musulmans des pays colonisés ont afflué en France. Mais maintenant, cette altérité se joue à l'intérieur même d'un pays qui tente de définir sa propre identité postcoloniale. Au fil des générations, le voile s'est répandu chez les musulmanes françaises, en tant que pratique religieuse et, peut-être, comme symbole de leur héritage culturel particulier. (...) Le résultat a été que le voile est devenu le symbole non seulement d'une différence religieuse, mais du fait que les Français «de souche» n'avaient plus le monopole de la définition de l'identité française. Le symbole du voile à l'époque coloniale en tant que signe de l'infériorité musulmane en a fait une cible commode pour les arguments selon lesquels l'identité française «traditionnelle» devait demeurer non seulement dominante mais la seule identité culturelle en France. Beaucoup de Français, au lieu de croire que ces identités peuvent coexister, les perçoivent comme nécessairement concurrentes.(...) Les choses ont commencé en 1989 avec la fameuse affaire du foulard (...) Ostensiblement, la raison était que les foulards étaient des symboles religieux visibles et qu'ils contrevenaient donc avec la loi française sur la laïcité, ou sécularisme (...) Interdire les foulards dans les écoles françaises devenait une manière de gérer l'anxiété générée par les événements à l'intérieur et à l'extérieur du pays, et d'affirmer le droit de protéger les valeurs françaises.»(4)
Solution Chevènement ou solution des élites scientifiques françaises musulmanes?
Que faire? «La France écrit Amanda Tub du NYT, a un autre choix: elle pourrait élargir sa définition de l'identité nationale pour inclure les musulmans français tels qu'ils sont. C'est quelque chose qui peut effrayer beaucoup de Français, qui la vivraient comme renoncer à une identité «traditionnelle» confortable et non comme l'ajout d'une nouvelle dimension à celle-ci.» Des associations juives réservent des piscines pour femmes exclusivement sans que personne, s'en émeuve. Apparemment, le gouvernement sort la carte Chevènement pour s'occuper des musulmans comme le fit un certain Michel (Sidna Michel pour Ferhat Abbas) qui gérait le culte musulman dans les années trente en Algérie. Chevènement fait une sorte d'unanimité qui transcende les clivages. Dans une contribution de Cide, la «ruée vers Chevènement» fut la véritable courroie de distribution de toutes les idées fascistes qui ont fini par s'imposer aujourd'hui dans le paysage politico-médiatique français. C'est que le Chevènementisme est le détroit de Béring de l'Echiquier politique français, seul permettant en effet de passer la ligne de changement de bord, de l'extrême gauche à l'extrême droite. (...) En fait, cette attitude résume toute l'histoire de la République française. A savoir chanter des valeurs universelles et agir en tribu gauloise assiégée par les Sarrasins. Et c'est justement ce déni de valeurs qui représente le talon d'Achille et le handicap premier de son entreprise coloniale. Dans la mesure où elle n'a jamais réussi à convaincre ses sujets coloniaux de la véracité de son discours. (...) Et c'est ainsi qu'en toute logique, la France a choisi pour cette nouvelle «pacification» un de ses grands serviteurs: Jean-Pierre Chevènement. Et son souverainisme bénin s'est transformé avec le temps en une brèche maline dans le sillage de l'Etat de droit. (...) De Philippot jusqu'à Zemmour en passant par Polony et Finkielkraut, du moment en effet que vous versiez dans la haine ethnique et xénophobe, la caution morale chevènementiste vous est d'une grande utilité pour crédibiliser vos élucubrations, les rendant par-dessus tout conformes à la démocratie et à la République». (5)
Cette contribution des élites scientifiques mérite d'être connue «Alors que Manuel Valls a appelé les musulmans, à plus de 'discrétion dans la manifestation de [leurs] convictions religieuses''» des médecins, des avocats et des patrons musulmans ont choisi de prendre publiquement position Pour l'astrophysicien Abd-al-Haqq Guiderdoni, c'est un travail d'éducation qui doit être entrepris. Il insiste sur l'interprétation du Coran, souvent perçu comme violent, en particulier à cause des événements ayant eu lieu à l'époque de l'écriture du texte sacré:«Ces événements ont été pour partie guerriers, et donc violents. Il ne s'agit pas de les supprimer du texte - il est absurde de vouloir 'réformer' le Coran comme on en a lu la proposition - mais de les placer dans cette perspective relative, où ils ne peuvent pas devenir des normes, sinon des normes symboliques, celles du combat contre soi-même pour s'améliorer.» L'école, qui a permis à l'élite musulmane de s'élever, a donc un rôle essentiel pour situer «le fait religieux dans sa dimension originelle (...) et intellectuelle».(5)
«A l'heure où médias et politiques regardent ces Français issus de l'immigration avec toute la hauteur d'un regard paternaliste, eux ont emprunté le chemin de l'ascension sociale, retroussant leurs manches. Il faut valoriser les exemples féminins, affirme Inès Safi polytechnicienne, physicienne au Cnrs, qui permettent de 'déconstruire un discours essentialiste'' et de ' se servir de la force de la suggestion positive''» pour lutter contre la dévalorisation de l'image de ' la femme musulmane''». (...) Abdel Rahmane Azzouzi, chef du service urologie du centre hospitalier universitaire (CHU) d'Angers enfonce le clou: «L'Etat français n'a jamais voulu un islam de France, C'est le signe que [les politiques] considèrent toujours l'islam comme une religion étrangère à la République.» Il préconise un financement émancipé des Etats d'origine de la communauté musulmane: «Je ne veux plus voir une seule âme étrangère rôder autour du Cfcm. L'islam de France doit être géré par des Français uniquement.
La maison commune, c'est la France, pas le Maghreb!»(5)
Le ton est donné, les autorités devraient de plus écouter non pas ce qui font, d'une façon ou d'une autre, de l'Islam un fonds de commerce pour des positions sociales, mais l'Islam des Lumières de ceux qui ne doivent rien au système, qui ont prouvé leur compétence et qui de ce fait apporteront une réelle valeur ajoutée. S'il est compréhensible que le citoyen français lambda à qui on fait miroiter le grand remplacement, l'invasion, les politiques devraient faire confiance aux élites scientifiques françaises d'espérance musulmane pour accompagner ce nécessaire aggiornamento qui tout en gardant les fondamentaux s'adapte en lieu et en temps.
1.http://www.mondialisation.ca/burkini-le-choc-des-civilisations-a-lheure-du-pastis/5541452
2.http://www.courrierinternational.com/article/vu-de-letranger-burkini-la-france-se-trompe-de-combat
3.http://information.tv5monde.com/terriennes/viols-voiles-corps-de-femmes-dans-la-guerre-d-algerie-3406
4.http://reseauinternational.net/burkini-et-crise-de-lidentite-francaise-vus-par-le-new-york-times/#IbWG6K7uLQG8vJJb.99
5.http://www.alterinfo.net/De-Jacques-Soustelle-a-Jean-Pierre-Chevenement-Miseres-et-decadences-du-colonialisme-francais_a124684.html
6.Français musulmans, ils veulent peser dans les débats publics Le Monde 17.08.2016


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