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Pleure, ô Kabylie bien-aimée !
L'EDITORIAL DU 05/12/2001
Publié dans L'Expression le 05 - 12 - 2001

Dans certaines régions de Kabylie, les affrontements ont repris de plus belle ces derniers jours, au grand dam de la population qui en a plus qu'assez de ces troubles qui lui empoisonnent la vie depuis des mois. Il semblerait que cela ait un lien avec la rencontre de demain de quelques représentants des ârchs avec le Chef du gouvernement, M.Ali Benflis. On veut tout faire pour que cette rencontre n'ait pas lieu. On veut faire entendre la voix de l'affrontement et du jusqu'au-boutisme. C'est donc si difficile que cela de dialoguer, de discuter et de s'entendre sur la démarche à suivre en vue de la satisfaction des points d'une plate-forme de revendications sur laquelle tout le monde est d'accord? Est-il juste et sage d'infliger une amende à toute personne vue en train d'adresser la parole à des membres des ârchs dits de la frange des dialoguistes? Depuis quand le dialogue est-il un délit? Même les pires ennemis finissent par s'asseoir autour d'une même table pour négocier.
Le dialogue a toujours été une vertu à laquelle les hommes sensés ont recours pour aplanir leurs différends y compris les plus graves. D'ailleurs, et c'est une banalité que de le dire, l'essence même du dialogue est de permettre à des parties en conflit de se concerter en vue de sauver l'essentiel. On n'a pas besoin de dialoguer avec ceux dont on partage les idées. Avec ceux-ci, on se contente de deviser. Aujourd'hui, ce qu'on constate est tout simplement ahurissant : ceux qui veulent dialoguer sont traités de tous les noms, non pas par la population, hors du coup et ne sachant plus à quelle tendance se vouer, mais par d'autres représentants des ârchs. C'est grave.
Il y a, là, la preuve que le mouvement citoyen né au lendemain de la mort du jeune Massinissa Guermah, dans un poste de la gendarmerie nationale, s'est engagé sur une dangereuse voie. Une mort qui en a malheureusement entraîné d'autres précisément parce qu'au début, les citoyens en colère, n'avaient pas trouvé d'interlocuteur qui leur remplisse l'oeil, comme on dit. Qui a intérêt à empêcher la rencontre de demain d'avoir lieu et dans quel but? Qui a intérêt à ce que les troubles persistent en Kabylie et à ce que s'y installe le chaos? Qui a intérêt à ce que la Kabylie soit fuie comme la peste par des investisseurs qui voient, pourtant, en elle, une région riche en potentialités naturelles et humaines? Et qu'en pense la population? Une seule certitude face à ces interrogations : la Kabylie mérite beaucoup mieux que ce qui lui arrive en ce moment. Et si elle venait à pleurer, elle ne serait pas la seule.


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