Le général de corps d'Armée, chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah inspectant les troupes Cet exercice tactique aérien a été exécuté en employant des hélicoptères d'assaut et de manoeuvres de différents types et en procédant au largage de fusiliers de l'air dans l'objectif de détruire et occuper un point d'appui ennemi. Hier, au niveau du polygone central de l'Air à Hassi Bahbah (1ère Région militaire), le décor était celui d'une vraie guerre. Il s'agissait en fait, de l'exécution d'un exercice tactique aérien à tirs réels, supervisé par le vice-ministre de la Défencenational, chef d'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah. C'est la troisième opération d'envergure à balles réelles menée par l'ANP en l'espace de trois mois. Le 23 mai dernier, le général de corps d'armée a supervisé, un exercice «combiné à balles réelles qui s'est déroulé sur plusieurs phases, dans des conditions proches du réel» au sein de la 3ème Région militaire à Béchar. Des unités des forces terrestres, aériennes et de défense aérienne du territoire, ont participé à cet exercice qui vise notamment «l'entraînement des éléments et des unités aux situations de combat proches du réel. Il s'ensuivit, il y a quinze jours, un tir de missiles mer-mer au niveau du polygone des Forces navales, relevant de la façade maritime Ouest à Oran. L'exercice a été exécuté par l'équipage de la corvette El Fateh, numéro de bord 921, une nouvelle acquisition pour les Forces navales. Avec la même détermination et la même performance, les éléments de l'ANP ont exécuté, hier, un autre exercice qui «s'inscrit «dans le cadre de la préparation au combat pour la période estivale 2016», selon un communiqué du ministère de la Défense nationale. Le but recherché, ajoute le communiqué du MDN étant «d'examiner le niveau de maîtrise des systèmes d'armements par les équipages et d'évaluer leurs réactions lors des différentes situations tactiques proches du réel, ainsi que de renforcer les capacités des cadres et des états-majors en matière de planification, de préparation et de conduite des exercices aériens». Au niveau de la base aérienne d'Aïn Ouessara (Chahid Salem Gassem), et en présence d'officiers généraux, le chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah a assisté à des présentations relatives au processus et aux étapes de l'opération. Les démonstrations de force de l'armée auxquelles a assisté le général de corps d'armée portent-elles un avertissement défini? Visent-elles un ennemi particulier? Pour de nombreux observateurs, tout porte à croire que le vice-ministre de la Défense nationale dévoué à sa mission, tente par ses nombreux messages de s'adresser aux ennemis de tout bord. Sur la carte de l'Afrique, l'Algérie apparaît comme un îlot de paix cerné au niveau de toutes ses frontières par des feux de tension, des guerres. La guerre au Mali, l'instabilité au Niger, la Tunisie en convalescence et qui subit encore des attaques de Daesh, le chaos en Libye et la narcoguerre aux frontières avec le Maroc. C'est ce qui justifie ces préparatifs intenses de l'armée comme le précise le vice-ministre de la Défense nationale: «Il s'agit de se préparer à toute éventualité.». L'exercice tactique aérien d'hier, a été exécuté en employant des hélicoptères d'assaut et de manoeuvres de différents types et en procédant au largage de fusiliers de l'air dans l'objectif de détruire et occuper un point d'appui ennemi. Après une «évaluation objective» du déroulement de l'exercice, le général de corps d'armée, chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah, a rappelé en présence des équipages des unités aériennes et du commando ayant mené cet exercice, l'«importance qu'accorde l'Armée nationale populaire à la sauvegarde des intérêts de la patrie, de son indépendance, de sa souveraineté, de son unité territoriale et populaire (...)». Le vice-ministre de la Défense nationale a également rappelé qu'à travers ces exercices à balles réelles l'ANP vise à optimiser ses compétences polyvalentes à différents niveaux et le perfectionnement des savoir-faire et des talents. Cela, a-t-il soutenu, «de manière à ce qu'on puisse s'adapter avec les exigences actuelles, pour accomplir les diverses missions assignées avec un esprit motivé et imprégné du sens de la responsabilité et du devoir envers le pays et le peuple». Pour le chef d'état-major, «la sauvegarde des intérêts suprêmes de notre cher pays, à la préservation de son indépendance, à sa souveraineté nationale et la protection de sa cohésion sociale et son intégrité territoriale», sont des lignes rouges à ne pas dépasser.