Les pays fondateurs du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) ont décidé d'assumer conjointement la présidence de l'organisation, sans l'accorder au Venezuela, et ont menacé Caracas de suspension, a annoncé hier le ministère brésilien des Affaires étrangères dans un communiqué. Une déclaration, signée par les chefs de la diplomatie des quatre pays, établit que la présidence semestrielle du marché commun sud-américain «e sera pas transmise au Venezuela» mais sera assurée «en coordination» par Buenos Aires, Brasilia, Montevideo et Asuncion. Le gouvernement de Nicolas Maduro est menacé de voir le Venezuela, qui traverse une profonde crise politique, «suspendu du Mercosur» s'il ne se conforme pas aux «dispositions juridiques» de l'organisation.