Le Quartette international sur le Proche-Orient a appelé vendredi soir à une reprise des pourparlers de paix entre Palestiniens et Israéliens afin d'apporter la paix et la stabilité à la région du Proche-Orient sur la base de la solution de deux Etats. Dans un communiqué publié au siège de l'Organisation, le Quartet réitère sa demande aux parties «de créer les conditions d'une reprise de négociations valables qui mettraient un terme à l'occupation qui a commencé en 1967 et résoudraient toutes les questions liées au statut final». «Le Quartet a souligné qu'il est fermement opposé aux activités de colonisation en cours, qui constituent un obstacle à la paix», poursuit le communiqué. Le Quartet s'est dit à ce sujet profondément préoccupé par l'accélération de la construction et de l'expansion des colonies et par la«légalisation» rétroactive des unités existantes, et par la«poursuite, à un rythme important, des démolitions des structures palestiniennes, qui érodent régulièrement la viabilité de la solution à deux Etats», précise le communiqué. Le Quartette qui regroupe les Nations unies, les Etats-Unis, la Russie et l'Union européenne, s'est réuni en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York en présence du secrétaire général Ban Ki-moon, du secrétaire d'Etat américain John Kerry et de ses homologues russe et européenne, Sergueï Lavrov et Federica Mogherini. Ils ont été rejoints en seconde partie de réunion par les ministres des Affaires étrangères égyptien et français (Sameh Choukry et Jean-Marc Ayrault) «pour qu'ils les informent de leur travail en faveur de la paix au Proche-Orient», a précisé le Quartette dans un communiqué. Tous sont convenus de l'importance de poursuivre une étroite coordination de tous les efforts afin d'atteindre l'objectif commun d'une solution à deux Etats, israélien et palestinien. En mai, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi s'était dit prêt à aider à relancer le processus de paix entre Palestiniens et Israéliens, au point mort depuis avril 2014. Les Palestiniens plaident depuis longtemps pour des discussions sous égide internationale. Les Israéliens veulent, comme les Américains, des négociations directes.