La jeune fille N.H., âgée d'une vingtaine d'années ne sera certainement pas près d'oublier la mésaventure qu'elle a eu à subir en cette fin de journée du 14 février dernier. Ce jour-là, N.H., s'est rendue chez un photographe dont le local se trouve à Dar El Beïda pour des photos d'identité pour la constitution d'un dossier administratif. A l'intérieur de la boutique et outre la présence de N.H., qui s'est présentée en tant que cliente, il y avait le gérant B. N., âgé de 38 ans ainsi qu'un de ses amis, dénommé D.S.A., âgé de 50 ans. Ces deux hommes, en se retrouvant tête-à-tête avec la jeune fille n'ont pas hésité à procéder d'abord à sa séquestration avant d'abuser d'elle. La jeune N. H., venait de faire l'objet d'un viol. C'est ce que nous a confirmé hier, le chef de la police judiciaire (PJ) de la sûreté urbaine de Dar El Beïda qui a accepté volontiers de nous faire part des détails de cette sale besogne. En effet, et selon notre interlocuteur, le gérant du labo-photo (B. N., 38 ans) s'est empressé en premier lieu de quitter son local en baissant son rideau métallique qu'il ferma à clé. A l'intérieur, son ami D.S.A., a violé la jeune fille et ce, après avoir proféré à son encontre une série de menaces aussi graves les unes que les autres. Une heure plus tard, ajoute notre source, le propriétaire B. N., rejoint de nouveau son local où il va lui aussi procéder au même acte bestial. Seulement B. N., a également photographié la jeune fille N. H., alors qu'elle était toute nue et ce, afin de la dissuader de déposer plainte. La jeune N. H., dès qu'elle s'est séparée de ses agresseurs s'est rendue au siège de la sûreté urbaine de Dar El Beïda pour déposer plainte. La police réagit et les éléments de la PJ ont d'abord opéré une collecte de «preuves matérielles» avant d'interpeller le lendemain le 15 février B. N., et son ami D. S. A., qu'ils ont traduit devant le procureur du tribunal d'El Harrach.Ce dernier a ordonné leur mise sous mandat de dépôt. Par ailleurs, l'on apprend de source sécuritaire que dans la nuit du 1er au 2 mars dernier, trois autres individus ont été arrêtés par les éléments de la PJ relevant de la sûreté urbaine de Chéraga. Ces trois inculpés ont actionné, semble-t-il, une tentative d'agression à l'arme blanche à l'endroit de la clientèle se trouvant cette nuit-là à l'intérieur d'une brasserie sise au lieu-dit la Madrague. Présentés devant le juge, les trois individus ont été, eux aussi, placés derrière les barreaux.