L'acteur de cette tentative de transfert illicite de quelque 21.300 euros, un ressortissant tunisien, débusqué par les éléments des douanes algériennes, du poste de contrôle frontalier de Bouchebka dans la wilaya de Tébessa, apprend-on de source douanière. à l'origine de cet acte déjoué, le mardi de la semaine écoulée, une opération de contrôle douanier rigoureux, d'un véhicule de marque Renault, immatriculé en Tunisie, a fait savoir la même source. Les précisions apportées par cette dernière, font état de la découverte du montant des devises dissimulées soigneusement dans le siège arrière de la voiture, à bord de laquelle le conducteur, tentait de rentrer chez lui, en emportant frauduleusement la coquette somme de 21.300 euros. N'ayant pas déclaré le montant saisi, lors de l'accomplissement des procédures douanières, le mis en cause a aussitôt été interpellé par les services des douanes. Soumis aux mesures d'usage, audition en l'occurrence, à l'effet de connaître la provenance des devises et leur destination, le prévenu a été déféré par devant le magistrat instructeur, près l'instance juridique compétente de la wilaya de Tébessa. Des poursuites judiciaires seront engagées à l'encontre de l'homme, accusé d'infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvements des capitaux de et vers l'étranger, ont précisé les mêmes sources. Notons que la rigueur des opérations de contrôle, opérées par les éléments de ce corps paramilitaire, ont enregistré la saisie, lors de cet exercice et au même poste frontalier, l'équivalent de plus de 261 millions de centimes, objet de transfert de fonds, en infraction au Code et mouvement de change, de l'Algérie vers l'extérieur via la Tunisie notamment. Ces opérations de transfert illicite, dont certaines en relation avec le volet du commerce extérieur et/ou blanchiment d'argent, souvent en infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvements des capitaux devenues monnaie courante depuis les dernières décennies, renseignent sur la faible toile de surveillance, en dépit de la ferme détermination des ser-vices en charge de l'éradiquer, les services des douanes algériennes, positionnés un tant soit peu, au niveau de tous les points de passage frontaliers du pays, qu'à celui des divers structures portuaires, a contraint les services concernés à ouvrir des enquêtes sur un bon nombre de situations qualifiées d'inquiétantes. D'où des rapports confidentiels établis dans certains cas et transmis à la cellule de traitement du renseignement financier, souligne-t-on.