Cette cérémonie s'est déroulée dans une ambiance des plus festives La cérémonie a été rehaussée par la présence de l'ancienne présidente indonésienne, Megawati Sukarnoputri, qui effectue une visite d'amitié en Algérie. Symbole de l'amitié algéro-chinoise qui n'a jamais déçu depuis l'époque de la révolution algérienne, l'opéra d'Alger porte désormais le nom du défunt Boualem Bessaih. C'est le président de la République lui-même qui a effectué, jeudi dernier, le déplacement pour inaugurer en grande pompe cette merveille architecturale qui a été baptisée au nom de cet ancien diplomate et ministre d'Etat, conseiller spécial et représentant personnel du président de la République, décédé le 28 juillet dernier. Cette cérémonie qui s'est déroulée dans une ambiance des plus festives a été rehaussée par la présence de l'ancienne présidente de la République indonésienne, Megawati Sukarnoputri, qui effectue une visite d'amitié en Algérie. Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le président de l'Assemblée populaire nationale, Mohamed Larbi Ould Khelifa, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et des membres du gouvernement ainsi que des artistes et la famille du défunt étaient présents à cette fête qui se voulait un hommage à Si Boualem. Le président Bouteflika a d'abord dévoilé, à l'entrée du hall principal de l'Opéra, situé à Ouled Fayet, à l'ouest de la capitale, la plaque inaugurale de ce site avant de visiter les différentes salles de cet imposant édifice culturel. Le chef de l'Etat a visité les différentes salles de cette infrastructure, d'une superficie de 35 000 m2, qui dispose d'une salle de spectacle d'une capacité de 1 400 places, de salles de répétitions, d'équipements scéniques et audiovisuels, d'ateliers techniques et de divers espaces d'accueil. Le chef de l'Etat a également assisté à un concert symphonique dirigé par le maestro Amine Kouider. Une ambiance des grands jours régnait donc dans la capitale pour l'inauguration de ce joyau architecturel, dont la première pierre a été posée en 2012. C'est un don du gouvernement chinois d'une valeur de 30 millions d'euros, décidé lors de la visite d'Etat effectuée par le président Bouteflika, en Chine en 2006. Il faut dire que les Chinois n'ont pas fait dans le détail. L'opéra d'Alger n'a rien à envier à ceux que l'on trouve dans les plus grandes capitales du monde. C'est un véritable bijou qui allie esthétisme et modernité au service des arts du spectacle. L'imposant édifice, bâti au milieu d'immenses bassins d'eau reflétant la lumière sur ses murs marbrés, est un joyau de l'architecture qui fascine les visiteurs par sa décoration flamboyante et son style d'inspiration moderne. Cette oeuvre architecturale, située à Ouled Fayet, à l'ouest de la capitale, compte trois étages comprenant notamment une grande salle de 1400 places, des salles de ballet, de chant et de répétition, deux cafétérias ainsi que des salles de conférences et de travail. L'immense salle de spectacle, aérée et lumineuse, est équipée des dernières technologies en matière de lumières destinées à la valorisation des spectacles d'ordre théâtral et musical que de danse. La salle est dotée aussi de promontoires surélevés abritant des loges pour les invités d'honneur en face desquels se trouve une large scène spécialement conçue pour les spectacles acrobatiques et chorégraphiques. De longs et larges couloirs bordent la salle de spectacle et mènent vers d'autres espaces, dédiés aux répétitions des artistes et à la formation, éclairés par d'immenses lus-tres en cristal, de formes rondes diffusant une lumière blanche étincelante. Les salles réservées aux artistes pour les répétitions sont adaptées aux différentes représentations théâtrales, musicales et de danse. Les espaces réservés à la formation sont dotés d'équipements pédagogiques modernes dédiés à l'artiste débutant ou professionnel. L'opéra d'Alger sera l'outil majeur et structurant pour la mise en oeuvre de la politique nationale dans le domaine des arts lyriques, mais pas seulement! Il fait partie de ces grands projets qui sont en train de métamorphoser la capitale à l'instar de la promenade des Sablettes, le nouveau Palais des nations, Dounia parc et la Grande Mosquée... Un véritable «boosteur» pour le retour du tourisme et le rayonnement culturel du pays, tout comme la création de musées, de salles de spectacles, de pôles universitaires et artistiques. Bref, de quoi dynamiser une ville dont l'ambition est de rivaliser avec ses alter égo de la Méditerranée.