Les gars de Soustara qui n'ont pas encore perdu le moindre point à Bologhine, joueront aussi leur tête au niveau d'un poste de leader désormais sérieusement menacé par plusieurs ténors. Aujourd'hui pour le compte de la 8e journée de la Ligue 1 Mobilis, le stade Omar-Hamadi sis à Bologhine sera le théâtre privilégié d'un sacré choc au sommet kabylo-algérois. Pour cause, orgueil oblige, les Rouge et Noir de Soustara accueillent en fin d'après-midi les Canaris du Djurdjura, au moment où les deux prestigieux antagonistes du jour sont plus que jamais en quête de réhabilitation auprès de leurs galeries respectives, notamment au terme d'un dernier week-end des plus amers, et très mal vécu par l'USMA et la JSK. Pour preuve, les gars de Soustara restent sur un derby perdu sans gloire face au Mouloudia voisin cher à Bab El Oued, alors que ceux des Genêts ont encore concédé à Tizi Ouzou le point du nul devant les Crabes de Yemma Gouraya, au terme d'un derby kabylo-kabyle qui a finalement provoqué le départ du coach Mouassa. Les Canaris du Djurdjura se présenteront donc à Bologhine, avec la ferme intention de revenir aujourd'hui de la capitale, avec un résultat autre qu'une défaite, devant un adversaire, et surtout hôte usmiste très sérieusement mis en demeure d'éviter un autre faux pas, susceptible de plonger les Rouge et Noir dans une réelle crise de confiance. Quand bien même le coach Jean-Michel Cavalli a encore la confiance de Rebouh Haddad, et déclaré lors de sa dernière conférence de presse d'avant-match, que cette rencontre contre un ténor de la dimension de la JSK, devra impérativement revenir aux Rouge et Noir, il n'en demeure pas moins que le public usmiste ne veut plus accorder le moindre crédit à l'ex-coach du MC Oran. C'est donc dans un contexte très tendu que le dernier champion en titre livrera ce samedi chez lui, un match dont le sort final dépendra exclusivement du bon vouloir des coéquipiers de l'attaquant usmiste Malgache Andria, qui a reconnu devant les médias vouloir offrir aux supporters usmistes la victoire, en guise de rachat. Même son de cloche pour Ziri Hammar qui est persuadé sur le fait indéniable que cette première défaite de la saison essuyée de surcroît contre le MCA, doit obligatoirement inciter l'USMA à sortir le grand jeu devant la JS Kabylie. Les gars de Soustara qui n'ont pas encore perdu le moindre point à Bologhine, joueront aussi leur tête au niveau d'un poste de leader désormais sérieusement menacé par plusieurs ténors. Côté kabyle, le dernier départ de Kamel Mouassa a fait couler beaucoup d'encre au sein d'un ténor dont certains joueurs ont précipité les évènements, avant d'en découdre aujourd'hui avec un club que les Canaris n'ont plus battu à Bologhine depuis 27 ans. Les camarades de Rial seront ainsi soutenus par quelque 800 supporters qui prendront place dans le virage habituellement réservé à la galerie «visiteuse», avec l'espoir légitime de voir la JSK tenir tête, et même plus, à un rival algérois. Les coéquipiers de l'excellent Aïboud ont aussi le devoir de remonter au classement, en attendant de connaître qui sera le prochain driver de la JS Kabylie, et qui pourrait être finalement le Tunisien Bouakez, l'actuel coach du RC Relizane. Pour le staff intérimaire que dirige désormais Kherroubi, les joueurs devront impérativement livrer face à l'USMA, ni plus ni moins, un véritable match «d'hommes». Pour cause, les nombreux inconditionnels de la JSK sont las d'attendre en vain le véritable retour en force des Canaris, et misent aujourd'hui sur un authentique sursaut d'orgueil du ténor kabyle. Côté enfin usmiste, le Français Jean-Michel Cavalli est plus que jamais sur la sellette, et entend bien soigner coûte que coûte son image, avant son départ, devenu «inévitable» désormais aux yeux des milliers de fans usmistes. Pour preuve, Cavalli a été annoncé du côté du CS Constantine, mais dans l'immédiat, tant du côté des Rouge et Noir de Soustara, que dans le camp des Canaris des Genêts, dans quelques heures il faudra répondre avec succès à un sacré rendez-vous de prestige à Bologhine, fierté oblige.