Yaya et ses partenaires entament la dernière ligne avant la finale historique face au TP Mazembe Face à la crise financière, c'est tout le club qui se voit bloqué en raison de la menace des joueurs de faire l'impasse sur cette finale contre le TP Mazembe. En raison de son refus de procéder aux passations de consignes avec la nouvelle direction du CSA/MOB, l'ex-président, Arab Bennai, se rend coupable du blocage des subventions. Le nouveau bureau du club sportif amateur a été convié hier à une réunion avec le wali de Béjaïa au siège de la wilaya pour débloquer la situation du CSA/MOB. Conduite par le nouveau président du CSA/MOB, Mustapha Rezki en l'occurrence, la délégation du CSA a été reçue par le premier responsable de la wilaya, M.Ould Salah Zitouni. L'entrevue s'est déroulée autour de la question de la passation de consignes entre le nouveau président et l'ancien président, Arab Bennai qui n'a pas voulu faire passer les consignes au lendemain de l'élection du nouveau bureau du CSA/MOB. En effet, malgré le déroulement des élections en bonne et due forme, conformément à la réglementation en vigueur, en présence du représentant de la direction de la jeunesse et des sports, Arab Bennai, qui a pourtant félicité le nouveau président du CSA/MOB lors de l'assemblée générale élective, s'est vite désenchanté pour ne pas reconnaître la nouvelle direction en refusant de procéder aux passations de consignes. L'issue du vote au profit de Mustapha Rezki, 34 voix contre 31 pour Arab Bennai, a été reconnue par l'ancienne direction et surtout par la DJS, mais contre toute attente, le président déchu est revenu à la charge pour revendiquer l'illégitimité du nouveau président, sans toutefois émettre aucune réserve lors de l'assemblée générale élective. Mieux, lors de l'assemblée générale portant l'élection des membres du bureau, une AG convoquée pour permettre à l'ex-président et ses partisans, qui ont quitté l'AG élective du nouveau président sans l'épuisement de ses travaux de se porter candidats au nouveau bureau, ses derniers se sont illustrés par une absence sans aucun motif. Mais à la grande surprise, l'ex-président refuse de procéder à la passation de consignes avec la nouvelle direction, à qui il réfute la légitimité en raison de la non-application de l'article 15 du nouveau statut qui interdit l'élection d'un ex-président qui n'a pas terminé son mandat. Une réserve, non émise dans les temps, mais à laquelle la DJS a répondu par le négatif. Du coup, c'est le CSA qui est bloqué dans son fonctionnement. Mieux encore, c'est la subvention des fonds de wilaya et de l'APW, estimés à 4 milliards de centimes, qui sont bloqués à quelques jours du match aller de la finale de la coupe de la CAF. Par conséquent, c'est tout le club qui se voit bloqué en raison de la menace des joueurs de faire l'impasse sur cette même finale en sortant la menace d'une grève faute de payement de leurs arriérés de salaires et autres primes de matchs. C'est dire que la situation du club le plus populaire de la Soummam, s'aggrave de plus en plus et se complique davantage. Avec un CSA bloqué, et un CA (conseil d'administration de la SSPA/MOB) dans l'illégalité en raison de la non-tenue d'une AG des actionnaires, c'est le représentant du football national en cette compétition africaine qui se voit fragilisé. A quand l'assainissement de toutes ses situations? La balle est désormais dans le camp des pouvoirs publics qui sont les premiers bailleurs de fond du football national. En outre, sur le registre technique propre à l'équipe, après cinq jours passés à Sousse pour un mini-stage en prévision de la finale de la CAF, la délégation mobiste a regagnée le pays hier en fin de journée. Le coach en chef, Nacer Sendjak, a décidé de libérer ses joueurs pour deux jours afin de se ressourcer auprès de leur famille avant de se regrouper demain au Centre technique de Sidi Moussa pour un autre mini-stage avant cette première manche de la finale.