La rencontre qui s'est déroulée avant-hier entre le Difaâ de Tadjenanet et le Mouloudia d'Alger, a malheureusement connu une fin de partie des plus houleuses, et que rien ne prévoyait au départ, tant les deux adversaires du jour, ont fait preuve de beaucoup de fair-play, avant cette fatidique 70e mn de jeu. Pour preuve, alors que le MCA défendait son but d'avance inscrit en première mi-temps de fort belle manière par Nekkache, le Difaâ jetait toutes ses forces en attaque pour égaliser. Et suite à une double faute commise par le keeper algérois Chaâl, d'abord en touchant le ballon de ses mains hors des 18 m, puis à l'intérieur de la surface de réparation en fauchant carrément l'attaquant Si Ammar, sur une action que les images du direct l'Entv montraient qu'il y avait bel et bien là un penalty, l'arbitre Zouaoui en a décidé autrement. L'arbitre directeur venait de commettre deux grosses fautes techniques, et qui allaient provoquer «l'irréparable», sous les yeux de milliers de téléspectateurs et le nombreux public de Tadjenanet. Quand bien même nous condamnons fermement, comme nous l'avons toujours fait dans ces mêmes colonnes, tout acte de violence car, agresser physiquement un arbitre n'honore point son auteur, il n'en demeure pas moins que M.Zouaoui a bel et bien «faussé» les 20 dernières minutes du match DRBT-MCA. Cet arbitre fédéral rejoint à son tour la longue et peu reluisante liste des arbitres qui commettent sans cesse de graves erreurs d'arbitrage. Et celle qu'il vient de commettre à Tadjenanet, porte un sérieux coup de crédit à l'ensemble des arbitres. Même son collègue Helalchi qui officiait le derby USMA-USMH a omis de siffler un penalty des plus flagrants en faveur des Harrachis, tant la faute commise par Koudri dans sa surface, était pourtant des plus claires. Malheureusement, nous sommes tentés de croire que certains ténors sont «protégés» au détriment d'autres. Et si l'arbitre a été carrément mis «au placard», parce qu'il aurait gravement lésé la JSK au profit de l'USMA, alors M.Zouaoui doit impérativement subir le même sort. Sinon, nous sommes désormais profondément convaincus qu'il existe bien «deux poids, deux mesures» au sein d'un corps arbitral qui contribue grandement au pourrissement de notre sport roi. Appelons un chat un chat, et dénonçons haut et fort cette dernière énième «mascarade» qui vient de se produire à Tadjenanet!