L'ambassadrice des Etats-Unis à Alger, Joan A. Polaschik Durant deux ans, Injaz a travaillé avec le programme américain Mepi Alger sur le projet «autonomiser la génération de demain» pour promouvoir la préparation à l'emploi des étudiants en leur enseignant des compétences pratiques et générales pour l'avenir. «La jeunesse est la ressource naturelle la plus importante de l'Algérie.» C'est avec cette phrase lourde de sens que l'ambassadrice des Etats-Unis à Alger, Joan A. Polaschik, a tenu à expliquer l'importance du soutien de son pays au programme Injaz El Djazair, qui vise à former l'élite de demain. En effet, durant deux ans, Injaz a travaillé avec le programme américain Mepi Alger sur le projet «autonomiser la génération de demain» (empower a new generation) pour promouvoir la préparation à l'emploi des étudiants en leur enseignant des compétences pratiques et générales pour l'avenir. C'est cela la méthode américaine pour créer les leaders de demain qui mèneront leurs pays respectifs au sommet. La chancellerie américaine qui ces dernières années, soutient ardemment l'Algérie dans sa diversification économique, ne pouvait être insensible à ce programme qui vise à atteindre cet objectif en développant les compétences et les capacités des jeunes. C'est donc tout naturellement qu'elle a associé son programme, qui avait déjà fait ses preuves, à ce très prometteur Indjaz. «Le monde d'aujourd'hui est tout à fait différent de celui d'hier. Les nouvelles technologies sont arrivées pour le bouleverser. Les métiers n'ont pas échappé à cette réalité. Indjaz vise à mettre les outils nécessaires, pour qu'ils réussissent dans le monde actuel», a fait remarquer avec un large sourire Madame Polaschik avant de mettre en évidence la contribution des autorités algériennes, mais aussi du secteur privé dans la réussite de cette belle aventure. «Je tiens à remercier les autorités algériennes qui ont été d'un grand apport à la réussite d'Indjaz en nous facilitant la tâche et en ouvrant les portes des universités. Je félicite également le secteur privé algérien pour son implication ardue dans ce succès», a-t-elle souligné. Il est vrai que Indjaz est un modèle de réussite avec la participation de 1117 étudiants issus de neuf universités et grandes écoles des quatre coins du pays. Il a aussi vu la mobilisation, en plus de l'Oncle Sam, de grands groupes privés tels que Ooredoo, General Electric, Unilever, Red Med, Hikma Pharma et Toyota Algérie, mais aussi plus de 47 bénévoles qui se sont occupés de coacher et de former gracieusement ces jeunes. Au-delà de cette mobilisation, Injaz symbolise la fin du complexe envers le partenariat public privé, mais surtout étranger. On a plus peur de ce genre d'initiatives tant qu'elles apportent un plus à notre jeunesse. Pour preuve, la base d'Indjaz s'est faite au niveau des universités et écoles algériennes. On sent donc un changement de mentalités chez nos autorités qui semblent avoir compris que le cap du nouveau millénaire ne peut être franchi sans que la formation de nos jeunes ne soit adaptée aux réalités du terrain. Et cela ne peut passer sans des projets comme celui-là qui aspire à créer un environnement professionnel à travers la mise en place de trois programmes axés sur l'éducation entrepreneuriale, la formation et le soutien des start-up. Un exploit qui n'aurait pu être possible sans des personnes volontaires comme Leen Abdel Jaber, Executive Director de Injaz El Djazair, mais surtout Sofiane Chaib Président du conseil d'administration de Injaz El Djazair où il a réussi à regrouper dans ce conseil déjà des chefs d'entreprise. Le jeune et très dynamique, Sofiane, qui est le patron de l'école de formation en langues Intuition s'est tracé comme nouvel objectif la promotion de l'éducation entrepreneuriale chez nos jeunes. Il compte bientôt même ouvrir des «Coworking Space» pour leur permettre d'avoir des locaux pour travailler à moindre coût. Et il ne compte pas s'arrêter là, avec Leen, ils avouent que Indjaz a comme objectif de former plus de 50.000 jeunes Algériens d'ici 2020. Un pari fou qui laisse entrevoir un avenir radieux pour le pays...