La Fédération algérienne de pharmacie tiendra son premier congrès national les 26 et 27 novembre à Alger pour un débat sur le système de santé. L'Algérie fait face à d'importants défis induits par la transition épidémiologique, la demande croissante de soins et le coût des innovations thérapeutiques, d'où la nécessité d'assurer un accès équitable aux soins de santé. Ces défis se posent dans un contexte économique et financier de plus en plus contraignant. Dans ce cadre, l'évaluation des technologies de santé pourrait être un outil d'analyse essentiel pour établir des priorités et prendre des décisions fondées sur des preuves en vue d'assurer une utilisation efficiente des ressources. Cette session donnera un aperçu des processus d'évaluation des technologies de santé en France, au Royaume-Uni et en Tunisie et discutera de la réglementation du médicament et des perspectives de la mise en place d'une évaluation des technologies de santé en Algérie. En outre, la première session du club de la presse de l'Unop est prévue pour ce lundi ce qui prouve que les professionnels sont soucieux de faire connaître les difficultés traversées par la profession. Le président de l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie (Unop) a choisi d'organiser des rencontres périodiques informelles autour de thématiques liées au secteur pharmaceutique. Cette première session abordera le thème suivant: l'accès aux médicaments à l'ombre de la crise économique. Les problèmes vécus par la profession sont d'une telle importance que l'association des distributeurs pharmaceutiques algériens (Adph), en collaboration avec le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (Snapo) et l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie (Unop), ont annoncé le 12 novembre, la création de la Fédération algérienne du médicament, qui se veut un espace de concertation et de proposition pour l'amélioration des services liés au métier du médicament. Abdelouahed Kerrar, président de l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie, a indiqué que les trois entités s'unissent dans le but d'intervenir ensemble dans la chaîne de fabrication et d'approvisionnement du médicament, afin de garantir un approvisionnement régulier du marché national et une disponibilité des médicaments. Ses missions sont, selon Abdelouahed Kerrar, celles de préserver et approfondir la croissance annuelle estimée à 17%, défendre les intérêts moraux et matériels des membres la composant, notamment dans le souci de garantir la régularité de la chaîne du médicament (fabrication, importation, distribution et dispensation). La production locale est passée de 12% à 50% en valeur et à plus de 55% en volume durant les 12 dernières années. «Actuellement, on peut déjà s'enorgueillir du fait que sur les 730 millions de boîtes vendues, 450 millions sont produites localement», dit-il. L'association va formuler des propositions réglementaires et consensuelles pour assurer la disponibilité du médicament. Par ailleurs, le 6e Congrès de néphrologie aura lieu les 26 et 27 novembre pour débattre la situation et les perspectives de la greffe rénale ainsi que l'évolution de la prise en charge de l'insuffisance rénale dans les pays du Maghreb qui seront les principaux points discutés.