A l'affiche jusqu'au premier décembre à raison de 600 DA l'entrée, et dérivé de la saga Harry Potter, ce film sera suivi par quatre autres dont les scénarii sont de l'écrivaine anglaise J.K Rowling. Après sa sortie il y a à peine quelques jours, en avant-première en Irlande et sans doute dans d'autres pays, le voilà qui atterrit chez nous à Alger. Les Animaux fantastiques est un film fantastique américano-britannique réalisé par David Yates. Dérivé de la saga Harry Potter, ce film sera suivi par quatre autres films dont les scénarii sont de l'écrivaine J.K Rowling. À noter que ce premier film est une première pour notre Anglaise puisqu'il s'agit de son premier scénario à proprement parlé destiné donc au cinéma! Projeté en avant-première algéroise, à la salle Ibn Khaldoun vendredi 25 novembre dernier, il a drainé une longue file d'attente. Pour ceux qui n'ont pu accéder à la salle sachez qu'il est encore à l'affiche jusqu'au jeudi 1er décembre 2016. Que raconte ce film en fait? D'entrée de jeu, on retrou-ve le même schéma fantastique que dans Harry Potter avec autant d'effets spéciaux que vous en rêvez. Mais là vous assisterez plutôt aux aventures de Norbert Dragonneau, l'auteur du livre Les Animaux fantastiques qu'étudiait Harry Potter. Nous sommes à New York, en 1926. Un jeune homme avec une valise qui cache un drôle d'animal débarque aux USA au moment où une force mystérieuse sème le chaos dans les rues de la ville. La communauté des sorciers est en danger. Elle est ballottée entre le désir de se protéger et protéger les habitants de la ville pour que ces derniers n'apprennent pas son existence. D'autant qu'un groupe fanatique appelé Fidèles de Salem, tente de prouver qu'ils sont bel et bien réels et sèment la terreur dans la ville. Les gens normaux sont appelés les Non-Maj' (version américaine du «Moldu». A côté, un redoutable sorcier Gellert Grindelwald, après avoir fait des ravages en Europe, a disparu... et demeure introuvable. Totalement étranger à ce qui secoue New york, Norbert Dragonneau dont le travail consiste à s'occuper et de répertorier un bestiaire extraordinaire de créatures fantastiques, vient justement pour récupérer un d'entre eux qui se serait échappé pour le ramener chez lui, dissimulés, dans les recoins magiques de sa sacoche en cuir - en apparence - banale. Il croise un homme à la sortie de la banque, Jacob Kowalski, Non-Maj' qui, libère accidentellement quelques créatures dans les rues de la ville, la catastrophe est imminente. Il s'agit d'une violation manifeste du Code international du secret magique dont se saisit l'enquêtrice Tina. Mais les choses tournent au drame et tout ce qui arrive dans la ville est mis sur le dos de Norber à qui on fera porter toute la responsabilité. Tina et sa soeur Queenie, accompagnées de leur nouvel ami Non-Maj' Jacob, vont unir leurs forces aux côtés de Norbert pour retrouver ces créatures perdues au milieu de la ville. Mais nos quatre héros involontaires, dorénavant considérés comme fugitifs, doivent surmonter un nouvel obstacle... Il s'agit de l'Obscural. Une force démonique qui se déclenche chez les sorciers qui refusent d'assumer leur part de magie en la refrénant jusqu'au pourrissement de ces émotions qui se métamorphosent en colère destructrice. En résistant contre leur nature, ils développent cette enveloppe maléfique qui génère des dommages incroyables si elle n'est pas bien jugulée. Si les animaux s'avèrent innocents, cette sombre énergie finit par exploser au visage de tout ce monde. s'agit d'un jeune homme, fils adoptif de cette femme chef du groupe des filles de Salem. Habité par cette force obscure, ce garçon sera-t-il récupéré à temps et sauvé? C'est ce que vous verrez dans ce film plein de rebondissements. Qui gagnera à la fin? qui croit -on sauver en tentant d'affronter cette obscure force héritée par les sorciers depuis des siècles? L'humanité elle-même ou pas? Comment peut-on en être sûr? Devrions-nous exterminer notre différence ou l'assumer au grand jour? Vivre avec notre anormalité qui nous ronge coûte que coûte? La combattre par les mêmes armes de destruction massive ou soigner sa maladie? L'atténuer? Au détriment de qui et pour qui? Quelle solution choisir? L'extermination ou la compassion? La cohabitation ou la guerre? Autant de questionnements que soulève ce film qui pose en filigrane moult interrogations existentielles sur notre siècle. Un film intéressant à voir au-delà de la beauté de l'image à couper le souffle, de l'humour qui accompagne sa mise en scène et la perspicacité des dialogues et enfin le délicat jeu des acteurs. Un film à l'affiche tous les jours à la salle Ibn Khadloun à partir de 19h. Ça vaut le déplacement. Pour les grands comme pour les petits.