Dans la wilaya d'Aïn Témouchent, le secteur de la culture entend cadastrer tous les biens relevant de son patrimoine culturel, archéologique et historique ainsi que les sites et monuments réputés et datant de l'ère de Syphax, Jugurtha et Massina. Cette réflexion a trouvé une large audience chez les intellectuels, les scientifiques et les historiens de la région ainsi que chez les associations écologiques et archéologiques. Si le site de l'empire Siga a été classé comme patrimoine universel en 1958, d'autres d'égale importance le méritent aussi. Il s'agit de l'île de Rechgoun, du Mausolée de Syphax et de la mosquée de Sidi Yakoub à Oulhaca. Ce premier jet a fait l'objet d'un examen par le conseil de wilaya. Un arrêté du wali portant préservation et protection des trois sites précités devait être signé ces derniers temps. Par ailleurs, il existe d'autres sites à classer et que la commission de l'APW chargée de la culture avait visités depuis peu. On cite notamment la zone d'Arbel (Tamzoura) et Oued Essaboune, (Aïn Tolba). La commission de la wilaya à charge, doit préparer des dossiers complets décrivant à juste titre la nature juridique du site, sa situation géographique et un aperçu historique. C'est en fonction de ce travail que la commission nationale se prononcera sur la nécessité du classement. S'agissant de la mosquée de Sidi Yakoub, qui a fait l'objet de réserves de la part de la Nadhara, l'association de ce haut lieu de culte, a donné son accord pour le classer. Par ailleurs, la wilaya célébrera le 27 mars la Journée mondiale du théâtre. A cet effet, il est prévu un grand spectacle théâtral intitulé Le virage, une comédie que va jouer le théâtre régional de Sidi Bel Abbès. Le rôle de l'affiche du cinéma est une autre exposition que va présenter un amateur connaisseur de la ville de Saïda. A Aïn Témouchent, il existe un seul appareil de projection cinématographique qui se trouve à El Amria. La réhabilitation des salles est une bonne chose qui nécessite réflexion mais à quel prix.