Dans cette perspective, le président de la Fédération internationale anticorruption sportive a indiqué s'être «réuni lundi avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, qui l'a assuré de son soutien indéfectible» dans cette quête. Le président de la Fédération internationale anticorruption sportive (FIACS), Mourad Mazar, a annoncé avant-hier à Alger l'imminente tenue d'une Assemblée générale constitutive d'une branche de cette instance en Algérie, dénommée Fédération algérienne anticorruption sportive. «La date exacte pour la tenue de cette Assemblée générale constitutive de la Fédération algérienne de lutte contre la corruption sportive n'a pas encore été arrêtée. Mais une chose est sûre, elle se tiendra avant le 31 décembre 2016», a annoncé l'ancien président du CS Constantine. Une fois constituée, cette instance procèdera à de nouvelles formalités administratives «pour être officiellement affiliée à la Fédération internationale anticorruption sportive», a ajouté la même source. Mazar a expliqué que son passage à la tête du CS Constantine a été «une expérience riche en enseignements» dans la mesure où elle lui a «ouvert les yeux» sur les méfaits dont fait l'objet le sport en Algérie, «particulièrement le football»» d'où sa décision d'intégrer la FIACS avant de militer pour la création d'une filiale de cette instance en Algérie. Pour des raisons évidentes, «la Fédération algérienne anticorruption sportive sera composée d'une majorité écrasante d'avocats et de juristes, actuellement au nombre de 95», a précisé Mazar, ajoutant que «le champ d'action de cette instance s'étendra sur les 48 wilayas» du pays, regroupées en cinq zones, suivant la région dans laquelle se situe chaque wilaya (Est, Centre, Ouest, Sud-Est et Sud-Ouest). La corruption est un mal profond qui existe partout à travers le monde et qui s'avère souvent difficile à combattre, mais Mazar s'est dit «optimiste quant à l'aboutissement de ce projet» en Algérie. «Les mentalités ont changé au cours des dernières années. La fraude et la corruption sont désormais considérées comme des crimes et sont combattues au plus haut niveau. C'est ce qui d'ailleurs a permis de faire tomber ce grand empire qu'était la FIFA. Aujourd'hui, les tricheurs ne peuvent plus échapper aux sanctions, même quand ils occupent des postes élevés. Il suffit de voir Blatter et Platini», a cité comme exemple l'ancien président du CSC. Mazar s'est cependant dit conscient que «la réussite de ce projet dépend essentiellement d'une volonté politique et de l'engagement direct des Etats et des gouvernements», notamment «en protégeant les lanceurs d'alertes» et surtout «en donnant suite aux méfaits qu'ils signalent». Dans cette perspective, le président de la Fédération internationale anticorruption sportive a indiqué s'être «réuni lundi avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, qui l'a assuré de son soutien indéfectible» dans cette quête.