L'histoire du crime remonte à mars 2003. Le tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou a prononcé la peine de mort contre le couple d'assassins du chauffeur de taxi. L'histoire avait défrayé la chronique locale en mars 2003. Comme elle a créé une atmosphère de crainte au sein de la corporation des chauffeurs de taxi de Tizi Ouzou. Le diabolique couple assassin d'un chauffeur de taxi en mars 2003, était ce samedi devant la justice. Elle, B. Fatma 24 ans, barmaid de profession, originaire d'un village de Béni Douala, son mari K. Kamel, environ 30 ans, originaire de Draâ Ben Khedda, étaient à la barre du tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou, samedi. Le couple bien mis donnait l'impression de ne pas se soucier du procès. L'histoire du crime remonte à mars 2003, quand le couple passablement éméché aborda un chauffeur de taxi à la station de l'artisanat à Tizi Ouzou. Ils voulaient louer le taxi pour une course à Tigzirt. Ils tombèrent d'accord sur le prix de la course et sont pris en charge par le chauffeur de taxi. Avant d'arriver à destination, le chauffeur fut lardé de coups de poignard. Il reçut des coups à la tête, dans le dos et au thorax. Les assassins jettent le corps du malheureux dans un ravin et s'emparent de la voiture, une voiture de marque Renault Clio classique. En cours de route, le couple eut un accident de la circulation. En sang, ils se mettent sur le bord de la route et essaient de faire de l'auto-stop. Un automobiliste, pris de compassion, s'arrête et les prend en charge, mieux encore il les héberge pour la nuit chez lui. Les assassins lui racontent une histoire à dormir debout. Durant ce temps, le corps de la victime B. Mustapha est retrouvé par les services de la Protection civile et une enquête est ouverte. Ce n'est que deux jours après que le couple est arrêté. Il n'a pas eu le temps de se retourner qu'il se retrouve en cabane. Le receleur, qui était chargé de revendre les voitures après les vols est aussi présent dans le box des accusés. Le parquet a fait un réquisitoire des plus sévères et a demandé la peine de mort. Les avocats ont essayé de faire des effets de manche, en vain. Le tribunal, après avoir délibéré, est revenu avec le verdict : la relaxe pour le présumé receleur et la peine de mort pour le couple.