Les dirigeants du Rapid de Relizane ont certainement mis le doigt sur un aspect que, malheureusement, beaucoup de clubs, et pas seulement l'USMBA, semblent très peu maîtriser aujourd'hui, soit par négligence, soit par méconnaissance totale des règles qui régissent actuellement tout espace publicitaire. Du côté de la capitale de la Mekerra, une malencontreuse affaire de panneaux publicitaires non-conformes à la réglementation en vigueur dès les 32èmes de finale de la coupe d'Algérie, et affichés au stade du 24-Février, lors du dernier 16ème de finale remporté par l'USM Bel Abbès aux dépens du RC Relizane (2-0), pourrait provoquer la disqualification pure et simple d'El Khedra de l'épreuve populaire en cours. Il semblerait en effet que cette nouvelle affaire sombre et scabreuse, rapportée hier par nos confrères du Buteur, aurait de fortes chances d'aboutir en faveur des Relizanais dont les dirigeants actuels, et principalement leur secrétaire général, en la personne de Bouabdellah Djouad, auraient présenté un dossier des plus complets en la matière, aux instances de la FAF, notamment au niveau de la commission en charge de l'organisation de la coupe d'Algérie. Quand bien même l'USM Bel Abbès n'est nullement le gestionnaire principal du stade du 24-Février, il n'en demeure pas moins que les dirigeants actuels du club numéro un de la Mekerra, devaient faire respecter à la lettre l'alinéa 4 de l'article 10, et dans lequel il est clairement stipulé que l'opérateur de téléphonie Mobilis, détenait bel et bien un contrat d'exclusivité avec la FAF en la matière. Les dirigeants du Rapid de Relizane ont certainement mis le doigt sur un aspect que, malheureusement, beaucoup de clubs, et pas seulement l'USMBA, semblent très peu maîtriser aujourd'hui, soit par négligence, soit par méconnaissance totale des règles qui régissent actuellement tout espace publicitaire. Quand bien même le président actuel de la formation bélabésienne, en l'occurrence El Hanani, crie au complot ourdi contre son équipe par des personnes qui seraient selon ses dires, jaloux de la réussite actuelle de l'USMBA. Il reste que les réserves portées par la partie relizanaise, seraient parfaitement fondées. Les images de la télé confirment d'ailleurs la terrible mégarde commise par les Bélabésiens, et rappelée par l'actuel SG du RCR, avant même le début de la rencontre. Il est donc très clair, que du côté de l'actuel directeur du stade du 24-Février, et aussi celle de la direction de l'USMBA, il va falloir donner de sérieuses explications au sujet d'un problème qui risque fort de porter un réel préjudice au ténor bélabésien, tant sur le plan sportif, qu'au niveau de sa gestion interne. Un tel fait sans précédent dans les annales du football national, pourrait effectivement, provoquer la disqualification de l'USM Bel Abbès au profit du RC Relizane, et une interdiction de participation de l'épreuve populaire pendant les deux prochaines éditions, assortie d'une très forte amende de l'ordre d'un million de DA. Une très fâcheuse histoire de panneaux publicitaires très mal venue, et qui vient s'ajouter à la longue liste des graves dysfonctionnements qui se manifestent sans cesse au niveau de la gestion actuelle de notre sport-roi national. La sympathique équipe de l'USM Bel Abbés, est à son tour victime de ses propres responsables, comme cela est malheureusement le cas pour d'autres clubs dont la gestion interne est à des années lumière de l'économie de marché, et surtout aux antipodes du véritable professionnalisme. D'ailleurs, en matière de marketing et de sponsoring, et même dans le domaine presse, rares sont les ténors qui respectent actuellement le cahier des charges en cours. Une affaire de plus à traiter par les instances concernées, au moment même où l'USM Bel Abbès commençait à entrevoir le meilleur à venir.