Le deuxième Salon international de la pêche et de l'aquaculture ouvrira ses portes aujourd'hui au Palais des Expositions (Pins-Maritimes). L'inauguration officielle de cette manifestation, qui se poursuivra jusqu'au 2 avril prochain, se fera ce matin, au niveau du pavillon «A» par M.Smaïl Mimoune, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques. Les participants à cette manifestation au nombre de 82, dont plus d'une trentaine de différentes nationalités, se partageront pour les cinq jours à venir, une surface d'exposition d'une superficie évaluée à 4000 m². La participation étrangère est scindée en deux catégories distinctes. La première concerne des représentants d'entreprises dépêchés de France, d'Italie, de Grèce et de Cuba. La seconde catégorie se rapporte aux entreprises étrangères issues des pays comme la Chine, la Hongrie, l'Egypte et qui prendront part au 2e Salon international de la pêche et de l'aquaculture par le biais de leurs représentations en Algérie. La participation algérienne quant à elle, est évaluée à une cinquantaine d'opérateurs économiques activant dans le secteur, à leur tête l'entreprise Ecorep, la seule dans le domaine de la construction navale. Ces données chiffrées ont été communiquées hier, par M.Smaïl Mimoune, au cours d'un point de presse qu'il a animé au CIP. Concernant justement l'entreprise Ecorep, l'orateur a souligné que celle-ci a réussi à renaître de ses cendres après avoir été contrainte de baisser rideau en 1993, du fait d'une crise financière aiguë, en 2002. «Ecorep a bénéficié d'une bouffée d'oxygène de la part des pouvoirs publics en vue de sa redynamisation et sa remise à niveau. Il s'agit d'une subvention de l'ordre de 200 millions de dinars et de l'effacement de ses dettes évaluées à 1,6 milliard de dinars», a déclaré M.Mimoune. Ce dernier, s'exprimant sur les objectifs attendus du 2e Salon international de la pêche et de l'aquaculture, a énuméré, entre autres, l'ambition de faire connaître les potentialités du secteur qu'il dirige, intégrer progressivement l'économie sectorielle dans la sphère globale de la compétitivité et le libre-échange ainsi que la nécessité de prendre connaissance des avancées technologiques dans toutes les filières d'activité de la pêche et de l'aquaculture. M.Smaïl Mimoune rappelle, par ailleurs, que durant l'année 2004, la production du secteur de la pêche avoisine les 137.108 t. Le ratio de consommation durant cette année était de 5 kg/habitant. En 2004, a souligné également le conférencier, ce sont quelque 1275 postes d'emploi créés dans le secteur de la pêche qui a drainé un chiffre d'affaires évalué à 33 milliards de dinars. En termes de perspectives dans ce secteur, dans le cadre d'une stratégie de son développement mise en branle de 2005 à 2009, M.Mimoune projette d'ores et déjà d'atteindre, à l'horizon 2007, un seuil de production de 180.000 t et une ration de consommation de 6,2 kg/habitant.