La sélection nationale féminine a entamé hier au Centre technique national de Sidi Moussa, un stage de préparation, en prévision des éliminatoires de la CAN 2018, qualificative au Mondial 2019. Le sélectionneur national, Azzeddine Chih a fait appel à 26 joueuses dont quelques nouvelles comme Loubna Adjaoud et Lila Benboudjemaâ (CFF Akbou). L'ossature de l'effectif est composée des éléments de l'Affak Relizane et du FC Constantine, avec six joueuses pour chaque club. «L'objectif reste les éliminatoires de la CAN 2018, prévue au Ghana et qualificative au Mondial 2019 programmé en France. Nous avons décidé de commencer plus tôt pour nous donner le temps qu'il faut et préparer au mieux nos joueuses. Cela va nous permettre, aussi, de continuer à prospecter à travers le pays lors du Championnat national pour, pourquoi pas, faire appel à d'autres éléments», a déclaré le sélectionneur national. Pour l'instant, le noyau de l'Equipe nationale reste le même. «Les joueuses qui ont eu à jouer une coupe d'Afrique et plusieurs compétitions à caractère régional sont toujours là, mais cela ne nous empêche pas de renforcer le groupe avec de nouvelles éléments, capables d'apporter un plus à l'équipe», a indiqué Chih. «On a un potentiel d'éléments qu'il faut faire travailler au maximum et cela va encourager les autres catégories à faire de même et prendre de l'assurance. Je continue avec la même politique qui veut que je donne la chance aux jeunes joueuses aux potentiels leur permettant de rejoindre l'Equipe nationale, mieux les former et les préparer pour un travail intense», a expliqué le sélectionneur national qui demande de la patience «car le processus est long». En plus de la catégorie seniors lancée depuis des années, la Fédération algérienne de football essaye de toucher d'autres catégories (U14, U15, U17 et U19) afin d'avoir un bon groupe qui peut élargir l'horizon de la sélection féminine. «Nous avons décidé d'aller vers les jeunes catégories pour donner l'opportunité à toutes les joueuses de s'exprimer. Et les différents festivals que la Ligue nationale de football féminin organise seront notre source de détection des athlètes qu'on pourra ensuite orienter vers les clubs pour une meilleure formation et plus de travail», a expliqué Chih, ajoutant que cette formation de joueuses doit être précédée par celle des entraîneurs pour pouvoir les prendre bien en charge.