A l'approche imminente de la 31e CAN, prévue dès le 14 de ce mois, jusqu'au 5 février prochain au Gabon de la CAN 2017, l'actualité footballistique nationale va désormais laisser place à tout ce qui a trait à l'EN. L es Verts vont effectivement «focaliser», une fois de plus, et d'ici très peu, l'attention des millions d'Algériens, passion oblige, envers les Fennecs. Cette prochaine CAN 2017 qui semblait être dévolue à l'Algérie, a finalement été attribuée à un pays africain francophone, et dont les derniers remous d'ordre politique interne au Gabon, ne devraient pas en principe, interférer sur le bon déroulement de cette très prochaine édition finale, et au cours de laquelle la Côte d'Ivoire remettra en jeu son trophée 2015, glané pour rappel en Guinée équatoriale. Une dernière CAN 2015 au cours de laquelle les Verts ont malheureusement échoué contre le dernier champion d'Afrique Ivoirien en date, et qui seront de nouveau désormais sous les feux de la rampe au Gabon, dès leur entrée en lice face au Zimbabwe. Avant le jour J prévu le 17 de ce mois pour l'EN, l'opinion publique sportive nationale, est pour l'instant très partagée entre pessimisme et notamment une lueur d'espoir difficile à accorder pour cette EN que drive une fois de plus le Belge Georges Leekens. Il est vrai que la dernière consécration de Riyad Mahrez à l'échelle africaine, a été accueillie par des millions d'Algériens, comme un petit rayon de soleil, dans un ciel sérieusement assombri, notamment au lendemain des deux dernières contre-performances en date de l'EN, en phase des poules qualificatives au Mondial 2018. Mahrez qui s'apprête à prendre part à sa deuxième CAN d'affilée avec les Verts, sait parfaitement que l'Algérie sera très attendue au Gabon, où la compétition finale s'annonce terriblement relevée entre les 16 nations présentes à la Can 2017. Il est surtout très clair, et acquis d'avance, que les Verts ont une sérieuse revanche à prendre sur leurs actuels détracteurs. Il est aussi utile de rappeler que Georges Leekens qui avait conduit la Tunisie jusqu'aux quarts de finale de la CAN 2015, avant de se faire «voler» face au pays organisateur, sait parfaitement à quel type d'avatars devra s'attendre l'EN au Gabon. A ce sujet, beaucoup d'Algériens craignent le pire pour le Verts, et la plupart d'entre eux ne semblent pas être prêts à miser grand sur cette sélection nationale, pourtant composée de joueurs pétris de qualités et de talent indéniable, reconnus sous d'autres cieux. Aujourd'hui, et à une semaine du coup d'envoi de la CAN 2017, il est clair qu'avec ou sans le duo Feghouli-Medjani, pour la plupart des Algériens, le Gabon s'annonce un rendez-vous de taille pour les Fennecs. Entre les très nombreux déçus et les éternels optimistes, les discussions vont bon train actuellement, et un peu partout on sent aujourd'hui une certaine lassitude chez beaucoup d'Algériens passionnés des Verts. Il est vrai enfin qu'en ce début d'année 2017, on a encore du mal à digérer les dernières sorties complètement ratées de l'EN contre le Cameroun et le Nigeria. Mahrez et consorts sont bel et bien désormais en quête de véritable rachat au Gabon.