Le poulet qui se vendait il y a un mois à 420 DA/kg était cédé hier à 320 DA Mieux encore, les prix de certains produits, tels que les viandes de manière générale, et certains légumes en particulier ont baissé au grand bonheur des citoyens. Une semaine après que la nouvelle loi de finances 2017 est entrée en vigueur, les prix de la quasi-totalité des produits alimentaires, des vêtements et articles électroménagers n'ont pas connu des augmentations par rapport au mois de décembre dernier. La virée que nous avons effectuée hier à travers certains commerces et magasins de la capitale nous a permis amplement d'établir ce constat. Mieux encore, les prix de certains produits, tels que les viandes de manière générale, et certains légumes en particulier ont baissé au grand bonheur des citoyens. Le poulet qui se vendait il y a un mois à 420 DA/kg était cédé hier à 320 DA. Le prix de la viande bovine sans os est passé de 1000 DA au mois de décembre dernier à 920 DA hier. Celle avec os se vendait hier à 710 DA contre 790 DA le mois dernier. Le prix de la viande ovine n'a pas connu une baisse, son prix est toujours de 1200 DA/kg. De même pour le prix des oeufs, 15 DA l'unité et 400 DA le plateau. Quant aux fruits et légumes dont les prix, rappelons-le, dépendent essentiellement de la loi de l'offre et de la demande, leurs prix demeurent stables. C'est le cas, entre autres, de la pomme de terre, 55 DA / kg, l'oignon 50 DA, les carottes et le navet 70 DA / kg, la laitue 120 DA, la courgette 130 DA, la tomate 130 et le poivron 130 DA, les aubergines 130 DA, les petits pois 180 DA. Les carottes se vendaient il y a quelques semaines, 140 DA. Le poivron et la tomates faisaient coûtaient 160 DA avant 2017. Pour ce qui est des fruits, il faut dire qu'après l'interdiction de l'importation de certains fruits depuis quelques mois, les prix des fruits de saison produits localement ont connu une flambée comparativement à leur qualité. La pomme de la région de Médéa se vendait hier entre 350 et 450 DA/kg, les oranges sans pépins de Baghlia, entre 200 et 280 DA /kg. Ces prix ne différent pas de ceux pratiqués avant l'entrée en vigueur de la nouvelle loi de finances. Concernant les légumes secs, leurs prix n'ont pas connu non plus des augmentations, le sac de 900 grammes de haricots, les lentilles et les petits pois secs gardent toujours leurs anciens prix d'avant (190 DA).C'est le cas aussi pour les pois chiches, le riz et des fèvettes, cédés respectivement 240 DA, 180 et 150 DA/kg. Ce constat est valable aussi, pour ce qui est des produits conservés, à l'image des yaourts, de l'eau minérale et des jus toutes qualités confondues. Cependant, pour cette dernière catégorie des produits, le maintien de leurs prix sera de courte durée. Les producteurs, a-t-on appris, ont déjà avisé des commerçants quant à des augmentations qui seront introduites bientôt. Les prix de l'or, des vêtements, des chaussures, des produits cosmétiques, d'articles électroniques et ménagers sont tous restés les mêmes, a-t-on appris des commerçants. Pour l'or, par exemple, le prix d'un gramme est resté le même (8000 DA). Interrogés sur le maintien des prix, en dépit de l'entrée en vigueur de la loi de finances 2017 prévoyant, outre la revue à la hausse de la TVA, de 17 à 19%, l'augmentation de plusieurs impôts et charges, tous les commerçants avec lesquels nous nous sommes entretenus, nous ont indiqué que «pour l'instant il n'y a aucun motif pour introduire des augmentations, dès lors que les marchandises exposées sont achetées en 2016». Néanmoins, ils nous ont signifié à l'unanimité que «les prix des marchandises seront facturés naturellement en fonction de leur prix d'achat durant cette année». Soulignons que durant notre virée, la majorité des commerçants des magasins de vêtements, de bijoutierie, de produits cosmétiques et d' articles électroménagers, a déploré le manque d'affluence des clients ces dernières semaines. Selon certains commerçants, «les clients sont encore sous le choc des rumeurs et de la campagne de propagande lancée il y a quelques mois quant aux augmentations tous azimuts des prix durant 2007. C'est la raison pour laquelle, ils ont décidé de se passer de beaucoup de produits jugés secondaires».