Les prix des fruits et légumes et autres produits alimentaires ne cessent d'augmenter, mettant à rude épreuve les ménages. Comme d'habitude, l'approche du Ramadan le scénario de la flambée des prix est réédité. Une situation également vécue à l' occasion des fêtes religieuses (aïd, mouloud ennabaoui) . Les commerçants et autres spéculateurs saisissent cette opportunité pour gagner le plus d'argent et ils ne se gênent pas à pratiquer des prix élevés. Les prix des produits de large consommation ne cessent d'augmenter malgré la campagne lancée par la Fédération des consommateurs algériens de boycott de la viande pendant une semaine. Les prix des fruits et légumes et des viandes ont pris des ailes et tous les produits fondamentaux au menu de la ménagère ont connu une hausse. Virée au marché couvert de la ville de Tlemcen. Des citoyens à faible revenu ont exprimé leur mécontentement de cette saignée, les prix des viandes blanches et rouges restent très élevés et inaccessibles aux petites bourses, le poulet est cédé à près de 400 DA le kilogramme alors que les prix des viandes rouges varie entre 1 300 et 1 500 DA et la sardine à 350 DA le kilogramme, il n'y a que les prix des herbes qui n'ont pas connu d'augmentation. Cette flambée a touché même les légumes. Le citron a été cédé à 60 DA, aujourd'hui il affiche 200 à 250 DA le kg. Incroyable mais vrai, la salade à 100 DA, les carottes et les betteraves 50 DA pour la tomate, 150 DA pour le poivron. Les prix des légumes secs ont enregistré une hausse remarquable ces derniers mois. Les pois chiches à 320 DA. Pour avoir plus de détail sur cette flambée nous sommes rapprochés des commerçants qui nous ont expliquer que les prix vont encore augmenter durant les premiers jours du Ramadhan ajoutant que le manque de contrôle au marché de détail et la manipulation des prix sont les raisons de cette augmentation et aussi les pénuries programmées volontairement par les lobbies des produits de large consommation. Tout ceci reflète l'anarchie qui secoue le secteur du commerce qui reste malade et victime de ces mauvais comportements néfastes des suceurs de sang qui n'ont ni foi ni loi. Dans le bon vieux temps, quand le Ramadhan approchait, les familles tlemceniennes se préparaient à cet heureux évènement religieux avec la peinture et l'achat d'une nouvelle vaisselle, la réserve des épices de tous genres. Ces coutumes étaient indispensables mais depuis quelques années, elles ont disparu, laissant place aux spéculateurs sans foi ni loi. Face à cette situation, le citoyen se retrouve pris entre le marteau et l'enclume.