Cette structure hospitalière est le lieu de rencontre des patients de toute la région des Ziban en matière d'ORL. Ce n'est pas encore la perfection, mais le service ORL de l'hôpial Bachir Ben Nacer de Biskra commence à faire parler de lui depuis quelque temps au niveau notamment, de la prise en charge quotidienne des patients de presque toute la région des Ziban. Deux consultations par semaine qui ne manquent pas d'occuper les deux médecins spécialistes qui n'arrêtent pas de fournir un excellent travail au niveau de leur service afin de limiter au maximum les transferts des malades vers d'autres hôpitaux. L'absence des chiffres ne peut, malgré tout, servir à remettre en cause le travail fourni par cette dynamique équipe, qui ne cesse de faire de sérieux efforts pour soigner le maximum de personnes, d'autant plus que plusieurs ou presque tous les hôpitaux des communes de la wilaya de Biskra manquent tragiquement de spécialistes en ORL, ce qui fait de cette structure hospitalière le lieu de rencontre de tous les patients de toute la région des Ziban en matière d'ORL. Plus de 150 malades par jour passent des visites au niveau de ce service ORL de l'hôpital «B.B.N.» de Biskra où les urgences reçoivent quotidiennement 30 malades. Ce qui est énorme, compte tenu des espaces limités de cette institution hospitalière qui s'occupe également de certaines pathologies lourdes comme le kyste de la glande thyroïde, la lithiase parotidienne, la cervictomie, le polype du nez, la thyroïdectomie et le DCM (déviation de la cloison nasale). Ces maladies qui occupent un espace important dans l'organisation de ce service sont pris en charge dans cette structure hospitalière qui limite considérablement les transferts de ces malades vers les cliniques privées dont la prise en charge est très coûteuse dans ce genre de cas spécialement. Selon le chef de service, ce qui est certain, c'est que le corps médical est toujours à pied d'oeuvre. Un travail titanesque est mené par une équipe médicale qui cherche surtout à mettre toute son expérience pour arriver à réduire au maximum les transferts des malades vers d'autres wilayas, sauf pour les cas dits de grande pathologie qui sont par contre traités au niveau des CHU. A côté de ces pathologies lourdes nécessitant des moyens considérables et de sérieuses performances chirurgicales, le service prend également en charge, et d'une manière courante, les pathologies ordinaires comme l'amygdalectomie, ce qui n'est pas une mince affaire. Les interventions chirurgicales occupent également une place importante dans le fonctionnement de ce service. D'ailleurs, il a été pratiqué jusque-là dans ce service plus de 160 interventions chirurgicales, soit deux opérations chirurgicales par semaine. Ainsi, il serait peut-être temps de parler de structures publiques qui fonctionnent bien et qu'on oppose continuellement aux nouvelles cliniques privées qui devraient être simplement complémentaires. L'exemple du service ORL de l'hôpital «B.B.N.» de Biskra indique qu'il est possible de faire de bonnes choses dans le secteur public, malgré les multiples difficultés matérielles et financières.