le général à la retraite Khaled Nezzar Dans ce combat, le général Khaled Nezzar n'était pas seul. De nombreux intellectuels algériens ont signé une pétition en sa faveur, en décembre 2011, afin d'empêcher une éventuelle interpellation par la procureur fédéral de la Confédération helvétique qui le menaçait à cette époque. La décision de la justice suisse dans l'affaire opposant le général à la retraite Khaled Nezzar à l'ONG Trial est un juste retour des choses. Les juges du tribunal de Genève ont agi en leur âme et conscience et loin de toute pression politique. Si la magistrature de ce pays a estimé le dossier vide et décidé de son classement, c'est précisément parce que l'affaire, montée de toutes pièces par une sombre ONG, n'avait en réalité aucun fondement juridique, judiciaire ou autre. L'action de Trial relevait d'une démarche politicienne qui voulait «chevaucher» la justice occidentale à des fins à dix mille lieux de l'«humanisme». L'objectif n'était pas de rendre la justice à des êtres humains, mais tout simplement servir une cause moyenâgeuse et surtout détruire tout un pays. On retiendra dans cette affaire à rebondissements l'attitude de la magistrature suisse qui n'a pas retenu l'argumentaire de la défense du général Nezzar lors du dépôt de la plainte en 2012. Le parquet de Genève avait estimé à l'époque que sa juridiction s'exerçait sur des accusations aussi graves que celles formulées par Trial. C'est donc en application des textes de justice strictement suisse que l'affaire a été enrôlée. Quelques années de procédure ont permis aux magistrats de conclure que les chefs d'inculpation sortaient de l'imaginaire des responsables de Trial. De fait, les poursuites sont abandonnées et le dossier est purement et simplement classé. Cela pour l'aspect judiciaire d'une affaire qui montre combien les ennemis de l'Algérie cherchent par tous les moyens à nuire à l'image du pays en essayant de le ramener à un niveau de république bananière. L'idée première de Trial était d'aboutir à l'incarcération du général à la retraite non pas pour, comme disent les animateurs de cette ONG, rendre justice à de prétendues victimes, mais de montrer au monde que l'Algérie était et est toujours dirigée par des «sanguinaires». Le droit et la conscience de magistrats honnêtes ont ruiné les plans des détracteurs de l'Algérie. Khaled Nezzar qui a toujours assumé sa mission à la tête de l'ANP aux moments les plus difficiles a vu son discours confirmé par une tierce partie crédible. Cette décision de la justice suisse a été bien accueillie par le gouvernement algérien, même si à aucun moment il n'était question de culpabilité du général à la retraite. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali-Cherif, a révélé dans une déclaration au site Algériepatriotique, que «la conclusion à laquelle a abouti cette procédure est d'autant plus la bienvenue qu'elle met fin, d'une part, aux manoeuvres calomnieuses orchestrées par des parties qui se sont appliquées, des années durant, à porter atteinte à l'Algérie, à son histoire et à ses forces armées et de sécurité et réduit, d'autre part, à néant leurs perfides et vaines velléités de favoriser à travers ces manoeuvres des interférences sibyllines, voire des immixtions franches attentant à la souveraineté de l'Algérie». Cette réaction vaut une prise de position ferme du gouvernement qui a compris la manoeuvre de ceux qui, 25 ans après l'arrêt du processus électoral qui a empêché les forces de la destruction de prendre le pouvoir en Algérie, continuent de déverser leur fiel via des chaînes hostiles à l'Algérie pour nuire à l'Armée et salir l'image du pays. Ces représentants de l'obscurantisme qui ont perdu leur guerre, tant sur le terrain politique que militaire, tentent de revenir par le biais des ONG et de la désinformation systématique. Ce ne sont pas les coups qui ont manqué ces 25 dernières années, mais force est d'admettre que l'échec des tenants l'a été sur toute la ligne. Aucun responsable algérien n'a été officiellement inquiété pour la simple raison qu'il n'y a rien à dire sur le comportement de la République dans sa guerre contre le terrorisme.Après cette défaite judiciaire, il serait peut-être grand temps que l'Algérie riposte sur le terrain judiciaire. Les avocats de Khaled Nezzar devraient déposer plainte contre ses accusateurs pour dénonciations calomnieuses. Ce serait une occasion pour montrer au monde le véritable visage de ceux qui ne jurent que par la perte de l'Algérie.