La chambre criminelle de la cour de Tizi Ouzou a eu à examiner l'affaire du viol sur mineure étant arrivée dans la région de Mekla vers octobre de l'année 2002. L'accusé principal, auteur du viol, a été condamné à la peine de 6 ans de réclusion criminelle et à une amende de 100.000 DA, alors que son comparse D. Kamel a écopé lui de la peine de 18 mois de prison ferme et 1 dinar symbolique à verser à la victime. Les faits remontent ainsi à octobre 2002 quand l'accusé alors âgé d'environ dix-huit ans, a abusé dans des circonstances rocambolesques de la jeune L. Warda, alors âgée de quinze ans environ. C'est en 2003 que Warda qui avait fugué a attiré l'attention de son père qui l'avait alors retrouvée à la gare routière du Caroubier à Alger. Examinée par un médecin, ce dernier diagnostic alors que la jeune fille a subi des violences sexuelles depuis plusieurs mois déjà. Auparavant, le père avait mis fin à la scolarité de sa fille qui avait totalisé de multiples absences. Devant le juge, Warda avait raconté sa mésaventure avec son copain, un jeune vendeur dans une épicerie située dans l'entourage immédiat de la maison familiale de Warda. Ainsi, et selon l'enquête menée, il s'avère qu'un voisin et proche parent de l'accusé offrit les clés d'un appartement squatté à Mekla. Une fois dans l'appartement, la jeune fille fut invitée à boire un jus dans lequel, l'accusé aurait versé une substance qui plonge Warda dans un profond sommeil. A son réveil, Warda constate les dégâts. Elle était déshabillée et avait perdu sa virginité. L'accusé avait profité de son sommeil pour la déshonorer. Devant le juge, Warda raconte d'une voix chevrotante son calvaire. Elle affirme n'avoir rien dit à ses parents, car son copain et violeur la menaçait de divulguer des photos compromettantes. L'avocat de la victime plaide le traquenard et le guet-apens organisé. La défense évoque, quant à elle, la longue relation entre les deux jeunes gens et que l'erreur est due à leur l'âge. Il plaida les circonstances atténuantes. Le ministère public prononce un dur réquisitoire, parle de moyens de pression de l'accusé sur la victime en évoquant les photos compromettantes et demande 15 ans de réclusion contre l'auteur du viol et 3 ans de prison ferme contre le comparse. Le verdict de la chambre criminelle est prononcé avec la peine de six ans de réclusion criminelle et une amende de 100.000 DA contre Abderazak B., le principal accusé et 18 mois de prison ferme et 1 DA symbolique à verser à la victime à l'encontre du comparse D.Kamel.