Les relations entre les deux pays se sont renforcées avec G.W. Bush lors du voyage de Bouteflika aux Etats-Unis en 2001 Sa situation géographique stratégique fait d'elle «un partenaire solide avec lequel les Etats-Unis entretiennent de fortes relations...», souligne le département d'Etat. Le nouveau staff du 45ème président des Etats-Unis fait de l'Algérie un partenaire privilégié. Une destination incontournable. Elle entend élever les relations algéro-américaines à un niveau exceptionnel. Ce n'est pas le fruit du hasard. C'est un travail de longue haleine qui vient tout à fait légitimement d'être couronné. Il coïncide avec l'élection du président Abdelaziz Bouteflika à la tête du pays en 1999. Les relations entre les deux pays se sont renforcées sous l'ère de G.W. Bush lors de son voyage effectué aux Etats-Unis en 2001. Elles se sont renforcées tout en gagnant en intensité dans les secteurs des hydrocarbures ou bien de l'agroalimentaire avec le camp républicain. «L'Algérie est l'un des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis dans la région du Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Les deux pays ont signé un accord-cadre sur le commerce et l'investissement, qui établit les principes communs de leurs relations économiques et constitue une base pour la négociation d'autres accords bilatéraux.», est-il souligné dans une fiche technique publiée le 2 février à Washington par le département d'Etat américain. Sur le plan sécuritaire et celui de la diplomatie, l'Algérie a montré toute sa disponibilité. C'est grâce à ses bons offices que le Mali et la Tunisie n'ont pas sombré dans le chaos. Quant à la Libye, elle joue un rôle majeur pour que ce pays qui lui est frontalier retrouve son unité en ne rechignant pas sur ses efforts à mettre autour de la table des négociations les différents belligérants, les dirigeants de Tripoli, le Parlement basé à Tobrouk, le maréchal Haftar, les milices de Misrata...L'Algérie est devenue ces dernières années une pièce maîtresse dans la résolution de nombreux conflits. Sa vision pour rétablir la paix dans les pays voisins notamment et instaurer le dialogue entre les parties qui ont choisi l'affrontement armé a fait son bonhomme de chemin. Elle a finalement fini par s'imposer aux grandes puissances occidentales qui portent une grande responsabilité dans la situation de désastre qui prévaut dans cette région du monde. L'Algérie «est restée stable malgré les turbulences ayant secoué les pays voisins et joue un rôle constructif dans la promotion de la stabilité régionale», signale le document des services du nouveau patron de la diplomatie américaine, Rex Wayne Tillerson. Un constat qui est venu comme par hasard parasiter Hannah Amstrong dans une interview au quotidien Le Monde. Publiée sous le titre: «En Algérie, le Sud est devenu le foyer de la contestation», la chercheuse à l'International Crisis Group écrit: «Le Sud a vécu les bouleversements nés des «printemps arabes» (à partir de la fin 2010 en Tunisie, puis à partir de 2011)de façon plus intense». Un cheveu sur la soupe qui a comme dessein de porter un regard erroné sur l'Algérie. Le document américain tombe à point nommé pour rétablir la vérité.Les efforts considérables que le pays a déployés pour le renforcement de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme ont été mis en évidence. L'Algérie n'a lésiné sur aucun effort pour défendre son intégrité territoriale. Elle a massivement mobilisé ses troupes aux frontières. Depuis une quinzaine d'années, la coopération s'est accrue, entre Américains et Algériens en matière d'échanges et de la formation dans la lutte antiterroriste; cela a permis de déjouer le plus grand complot terroriste pour instaurer un Etat islamique aux portes de l'Europe et de l'Occident. L'Algérie en a payé le prix fort. La guerre sans concessions qu'elle a menée, seule, aux groupes islamistes armés pendant plus d'une décennie s'est soldée par 200.000 morts. L'Algérie capitalise désormais tout ce qu'elle a entrepris et réussi, sur les plans diplomatique, sécuritaire et ses solutions politiques préconisées pour résoudre les conflits, en particulier dans la région du Maghreb et du Sahel. Et lorsque c'est la première puissance de la planète qui en fait l'éloge, il devient incontestable que ce rôle de premier plan qu'elle joue fait d'elle un acteur de stabilité et de paix incontournable. «L'Algérie, stratégiquement située, est un partenaire solide avec lequel les Etats-Unis entretiennent de fortes relations dans le domaine diplomatique, sécuritaire et l'application de la loi», indique l'équipe du président Trump. L'Algérie est incontestablement dans les bonnes grâces de l'Oncle Sam.