Le secrétaire général du fln L'ex-parti unique enregistre un engouement particulier de ses cadres et militants pour les prochaines législatives, surtout après les appels stimulants de son secrétaire général, notamment à l'endroit des jeunes. A l'issue d'une réunion du bureau politique du FLN et de la commission technique de préparation des élections, le secrétaire général du parti, Djamel Ould Abbès a confirmé l'engouement des militants du parti pour les prochaines législatives, ce qui dénote, selon lui, d'une mobilisation extrême. «Nous avons enregistré, pour le moment, plus de 6200 dossiers de candidatures. Ceci dénote d'une grande mobilisation de nos militants et cadres», a-t-il affirmé avant de mettre fin aux supputations selon lesquelles plusieurs ministres en exercice seraient intéressés par une candidature au poste de député. En effet, selon lui, aucun ministre en poste n'a déposé, du moins pour l'heure, son dossier de candidature auprès de la commission chargée de la préparation des listes électorales. «Pour le moment, il n'y a aucun ministre en exercice qui a déposé sa candidature. Par contre, il y a sept ex-ministres qui ont remis leurs dossiers pour prendre part aux prochaines législatives», a-t-il affirmé en insistant sur la transparence qui entoure la gestion du dossier des candidatures. Et de décliner les conditions d'éligibilité des militants au poste de candidat du parti aux législatives: «Au FLN, c'est la compétence et l'intégrité qui déterminent le choix des candidats», a-t-il indiqué en faisant allusion à «la chkara» qui, selon certains observateurs et cadres du parti, a infesté le FLN ces dernières années. Mais la compétence et l'intégrité ne suffisent visiblement pas pour porter les couleurs de l'ex-parti unique. En effet, Djamel Ould Abbès, fort du soutien du chef de l'Etat qui en a fait un maître incontesté et inconstatable de la maison FLN, il s'est voulu intransigeant quant au respect des recommandations du parti, tout particulièrement «son soutien au président de la République». «Tout le monde peut se porter candidat. Les listes sont ouvertes à toutes les catégories sociales et à tous les militants. Toutefois, en plus de la compétence et de l'intégrité, l'engagement en faveur du programme du président de la République Abdelaziz Bouteflika est une condition indispensable pour représenter le FLN à l'Assemblée nationale», a-t-il tonné. L'autre point évoqué par le leader du FLN comme condition pour la participation aux prochaines élections, c'est le fait de cumuler au moins 10 ans comme militant au sein du parti. De prime abord, cette condition exclut de facto la candidature de certains patrons dont les noms circulent depuis quelques semaines dans les milieux politiques et médiatiques. La réédition du scénario de 2012 où des hommes d'affaires comme Baha Eddine Tliba et Djemaâ Mohamed, qui n'ont jamais milité au sein du FLN, n'a donc aucune chance de se reproduire? Pas si sûr que ça. Car, à l'exigence d'avoir milité 10 ans dans les rangs du parti, Djamel Ould Abbès a trouvé une exception: être une personnalité nationale fidèle à son engagement en faveur du programme du président de la république et capable d'apporter un plus au parti. Par conséquent, toute personnalité nationale reconnue comme telle par l'encadrement du FLN pourrait déposer sa candidature et représenter le FLN aux prochaines législatives. «Pour être candidat du FLN, il faut cumuler 10 années de militantisme. Mais il existe des cas exceptionnels qu'on va étudier», a expliqué Djamel Ould Abbès.Par ailleurs, concernant l'annonce des listes officielles du parti, Djamel Ould Abbès a indiqué qu'elle est fixée pour le mois de février. Ce dernier a également parlé de la mobilisation de1500 jeunes pour les impliquer dans la campagne électorale afin de contribuer à l'intéressement de la jeunesse à la chose politique.