La pièce aborde la lutte des générations et le nécessaire retour aux racines à travers un conflit entre une mère et son fils. La pièce «Rahin El-Aswar» de l'association des anciens du théâtre de Carthage (Tunisie) a été choisie jeudi pour ouvrir à la Maison de jeunes d'Azzaba (Skikda) la 2ème édition des Journées nationales Azzedine Medjoubi de théâtre. Mise en scène par Sadek Seddam à partir d'un texte d'Abdeldjalil Talbi, la pièce aborde la lutte des générations et le nécessaire retour aux racines à travers un conflit entre une mère et son fils. Dans une déclaration à l'APS, Sadek Seddam a assuré que c'est un insigne honneur que de présenter la générale de sa pièce en ouverture de cette manifestation dédiée à une grande figure du théâtre arabe. Organisée par l'association des artistes indépendants de la ville d'Azzaba avec le concours de la direction de la culture de wilaya et le théâtre régional de Skikda, ces journées verront la présentation de sept pièces de troupes de M'sila, Boumerdès, Aïn Defla, Chlef, Tipasa, Batna et Constantine qui seront départagées par un jury composé du comédien Antar Hellal (Constantine) et des réalisateurs H'mida Aït El Hadj (Alger) et Lotfi Bensebaâ (Batna). Coïncidant avec le 22ème anniversaire de l'assassinat de Medjoubi, natif de la ville d'Azzaba, ces journées seront sanctionnées le 20 février par une cérémonie d'attribution de sept prix, a indiqué Tarek Nasri, président de l'association des artistes indépendants. L'ouverture a donné lieu à la distinction des artistes Bahia Rachedi, Mohamed Hazim et Fatiha Soltane. Mme Rachedi a exprimé sa satisfaction quant à sa participation aux Journées Azzedine Medjoubi qui a «défendu la valeur du théâtre durant une période très difficile qui lui avait coûté la vie». Des ateliers de formation et des conférences sont programmés en marge de ces journées.