La 2e édition des journées théâtrales «Azzedine Medjoubi» d'Azzaba (Skikda) a débuté, jeudi soir, à la maison de jeunes d'Azzaba, en présence du chef de daïra d'Azzaba, Khaldi Mohamed Nacer, du P/APC d'Azzaba, Abderrezak Cheraïti, du président de l'association des « Artistes libres » du Théâtre d'Azzaba, l'organisatrice de l'événement, Tarek Naseri... La cérémonie d'ouverture de cette manifestation culturelle organisée sous le slogan «El Hafila Mazalat Tassir» a été marquée, en effet, par l'organisation d'une défilé de la troupe de jeunes scouts «Ahle Al-3azm» d'Azzaba (Skikda), juste avant l'ouverture officielle de ces journées marquée par la présence de sept troupes théâtrales qui concourent pour le grand prix de «Medjoubi d'Or», à l'instar de pièce théâtrale «Elaab laabek» de l'association de M'sila, «Noun» de l'association de Boumerdès, «Kalimat motakatiaa» de l'association de Ain Defla, «Doyouf Essénateur» de l'association de Chlef, «Hafl Itizal» de l'association de Tipasa, «Jiaa» de Batna et «Tabib» de l'association de Constantine. Le coup d'envoi de ces journées théâtrales a été donné avec la présentation de la pièce «Rahin El-Aswar» de l'association des vétérans de Kairouan (Tunisie), une histoire dramatique sociale du metteur en scène Saddem Sadok qui raconte les douleurs d'une mère et de son fils dans une période difficile qu'a connu la Tunisie : «Cette histoire décortique la situation critique des pays arabes et leur conséquences sur la société arabe», a tenu à préciser le metteur en scène. Et d'ajouter : «Cette pièce a participé à plusieurs événements culturels en Tunisie et cette fois ci en Algérie... ». La 2ème édition des journées théâtrales d'Azzaba (Skikda) qui est dédiée à la mémoire d'Azzedine Mihoubi a été marquée, également, par l'hommage à Bahia Rachedi, Nadia Talebi, Fatiha Soltane, Mohamed Hazim, Mouloud Cherifi et Lahcen Tlilani. Rencontrés lors de cette ouverture officielle de ces journées théâtrales, des compagnons du regretté Azzedine Medjoubi ont déclaré, en marge de cette manifestation culturelle, que le défunt fut un nationaliste, un artiste engagé, un porteur de projet de connaissance avec des capacités extraordinaires d'interprétation et de gestuelle, reconnaissant qu'il n'a jamais été un metteur en scène autoritaire.