L'Algérie est un pays où la laïcité est un facteur de cohabitation par excellence Pendant que l'Algérie veille à la protection de son référent religieux national, Dhsf l'accuse d'opprimer les minorités religieuses. Dans un rapport établi par l'Organisation Dhsf (Droits de l'homme sans frontières), une organisation non gouvernementale, il est reproché à l'Etat algérien de violer les libertés des minorités religieuses, en l'occurrence, les Ahmadistes, l'organisation Dhsf oublie que l'Algérie est un pays où la laïcité est un facteur de cohabitation par excellence. Pour preuve, la minorité chrétienne algérienne jouit de la liberté de croyance et exerce ses rites religieux dans les lieux de culte implantés à travers le pays. La basilique de Saint-Augustin à Annaba et celle de Notre-Dame d'Afrique à Alger entre autres. Etant signataire et ratifiant du Pidcp (Pacte international relatif aux droits civils et politiques), l'Algérie a, et jusqu'à ce jour, respecté les principes de ce pacte, dont la liberté de croyance et d'opinion, la liberté d'expression, d'association et de regroupement, dans un cadre purement, démocratique. C'est dire que l'Algérie est le pays le plus démocrate en Afrique et dans le Monde arabe. Aussi, la ferme insistance de l'Etat algérien sur l'islam comme religion de l'Etat, comme le stipule sa Constitution, est une légitimité absolue, inspirée de 14 siècles de croyance. Une vérité qui ne peut en aucun cas faire d'elle un Etat opprimant et persécuteur des autres groupes religieux «laissés sans protection», comme souligné dans le rapport de l'organisation Dhsf. Cette dernière considère la secte Ahmadiya comme un groupe sans protection, dont les droits ont été violés. Elle a utilisé les cas d'arrestations opérées dans les rangs des adeptes de la secte religieuse Ahmadiyya, ces derniers mois, par les services de sécurité algériens à travers le pays, son cheval de bataille pour s'attaquer à l'Algérie. Dhsf, oublie qu'El Qadiania est une secte d'égarés et mécréants, qui, se sont éloignés de l'islam, en déformant les préceptes de la religion musulmane, à la faveur de forces occultes aux objectifs purement impérialistes. Ces derniers ont oeuvré à la fabrication du personnage de Mirza, pour plaider «leur» impérative présence du colonialisme dans les pays arabo-musulmans. Ainsi la différence entre les musulmans et les Ahmadistes, est que: les musulmans sont ceux qui n'adorent qu'Allah, l'Unique et sans associé et qui suivent son messager Mohammed, le dernier des prophètes, il n'y a pas de prophète après lui. Concernant les adeptes de la secte Ahmadiyya, inspirée de l'impérialisme, pour déstabiliser la foi et le référent religieux, ils suivent Mirzagh Ghoulam Ahmad. Ils sont mécréants et non des musulmans. Ils croient que Mirzagh Ghoulam Ahmad est le prophète venu après Mohammed (Qsssl) or, quiconque adopte cette croyance est un mécréant comme rapporté dans le Livre Saint du Coran duquel s'inspire la communauté musulmane dans ses pratiques religieuses, dans une parfaite harmonie d'exercice de rites d'obédience musulmane, comme c'est le cas pour le rite malékite en Algérie. La secte Ahmadiyya n'a rien d'un rite, c'est une déformation flagrante du concept religieux de l'islam. Considérée comme étant «un mouvement réformiste et progressiste au sein de l'islam», par Dhsf, cette dernière ignore peut-être que l'islam est une religion qui ne peut en aucun cas faire l'objet de réformes, encore moins d'un projet progressiste. Des idées que plaide fortement cette ONG qui, dans un rapport non fondé, a interpellé l'Etat algérien pour cesser d'harceler, d'arrêter et d'emprisonner les Ahmadistes. Dans son dit rapport, Dhsf n'a pas hésité à prendre comme référence de l'oppression les déclarations de Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, qui avait déclaré au mois d'octobre dernier qu'il «travaillerait dur» pour poursuivre les Ahmadistes arrêtés. Mieux encore, Dhsf a mis en doute les propos du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, les qualifiant de «sous-prétexte» de la sécurité publique, pour justifier les arrestations opérées par les services de sécurité au sein des adeptes de la secte, à travers plusieurs wilayas du pays. Après avoir dressé un bilan des arrestations, jugées inquiétantes par cette organisation non gouvernementale, son rapport a conclu que les droits «prétendus» de la secte Ahmadiyya, qu'elle considère comme communauté, ne sont pas respectés en Algérie. D'où l'appel au respect des droits de tous les mouvements religieux dans le pays, ainsi que la libération de ceux qui ont été emprisonnés à cause de leur foi. Cet appel au mode impératif semble faire oublier à cette ONG que l'Etat algérien n'admet aucune ingérence, de quelque nature soit-elle, dans ses affaires internes, notamment lorsqu'il s'agit du référent religieux national qui reste une ligne rouge à ne pas franchir.