Les sectes religieuses, on en parle de plus en plus en Algérie. Le "printemps" arabe leur a ouvert une large brèche pour arriver sur notre territoire. D'essence religieuse, mais le soubassement est la "révolution" ou la déstabilisation du pays. Elles sont nombreuses. Les sectes religieuses, on en parle de plus en plus en Algérie. Le "printemps" arabe leur a ouvert une large brèche pour arriver sur notre territoire. D'essence religieuse, mais le soubassement est la "révolution" ou la déstabilisation du pays. Elles sont nombreuses. Bien que pratiquant certains rites étranges, elles trouvent en nos compatriotes des adeptes fidèles pour les suivre dans leurs errements. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa casse les tabous religieux. Depuis son intronisation à la tête du ministère, il multiplie ses sorties médiatiques sur tous les supports, alertant sur les velléités de certains de reconvertir et de recruter des Algériens, notamment sa population la plus fragile, les jeunes, à leurs idéaux. Le feu est dans la demeure. Le danger est présent. Le ministre n'y va pas par quatre chemins pour mettre le doigt sur la plaie. "J'ai dit et le redit : on craint que certaines sectes puissent s'infiltrer en Algérie en profitant des circonstances politiques des révolutions au nom du printemps arabe. On craint que ces tendances profitent de l'organisation du pèlerinage, des campus universitaires et de la liberté de conscience et d'expression pour prendre pied en Algérie", a-t-il souligné récemment. Les craintes du premier responsable des Affaires religieuses sont-elles justifiées et à la mesure de la menace que font peser ces sectes sur la cohésion nationale ? Sous couvert de la religion, différents courants ou sectes présents en Algérie s'activent à la déstabiliser. Le phénomène s'est accentué à la faveur du « printemps » arabe. "Nous craignons le printemps arabe. L'Algérie est une île parmi les pays arabes et musulmans à être immunisée de cette contagion d'instrumentalisation de la religion pour des fins politiques et révolutionnaires", a-t-il indiqué, mardi dernier, précisant que "ce n'est pas les croyances religieuses de ces sectes qui dérangent mais l'instrumentalisation de ces dernières pour un usage politique et révolutionnaire pour déstabiliser l'Etat algérien via une conviction religieuse instrumentalisée". Qui dit instrumentalisation de la religion revient presque à dire la subversion pour un usage politique et révolutionnaire pour déstabiliser l'Etat algérien. L'Algérie est dans le collimateur. Les campus universitaires et les jeunes désoeuvrés en proie à des doutes existentiels, crise des repères et des valeurs, sont des proies faciles pour les tenants de ces sectes, souvent étrangères à nos us et coutumes. Mohamed Aissa a révélé que des sectes religieuses ou idéologiques dont des chrétienssionistes tentent de s'infiltrer dans les campus universitaires algériens. "Ce sont des sectes greffées sur des déviations de pratiques des religions musulmane et autre que musulmane comme l'ahmadisme, le takfirisme, bahaisme, chiisme" a-t-il dit sur les ondes de la Radio nationale. Selon lui, il y a aussi "l'infiltration chrétienne-sioniste qui essaye de prendre place en Algérie". Il révèle au cours d'un entretien que "l'Algérie détient des rapports, émanant de nos chancelleries, qui font allusion à l'organisation de certaines conférences qui appellent à s'impliquer en Algérie sous le couvert du printemps arabe".A Karachi, une conférence internationale autour de l'ahmadisme et du bahaïsme a été organisée. Au cours de cette rencontre, un appel a été lancé pour s'impliquer d'avantage dans le Maghreb arabe et de profiter de la circonstance du printemps arabe pour s'infiltrer et prendre pied en Algérie. Pour le ministre des Affaires religieuses "ce sont des courants qui ont profité des perturbations intervenues dans le monde arabo-musulman via ce qui est appelé le printemps arabe pour conforter leur place en Algérie et tenter de déstabiliser le pays", at- il dit. "L'Algérie a pu, par le cautionnement des imams et des mosquées, défendre son référent religieux national", a-t-il ajouté précisant que le rite malékite, pratiqué en Algérie, demeure un référent "ouvert et modéré qui accepte l'ibadisme, le hanafisme et même le hanbalisme". L'Islam tel que professé par ces sectes est à mille lieux de l'Islam de nos aïeux, profondément humain et tolérant. Qu'on en juge : les takfiristes sont des extrémistes islamistes adeptes d'une idéologie violente. Le terme "takfir" signifie littéralement "excommunication". Les takfiristes considèrent les musulmans ne partageant pas leur point de vue comme étant des apostats et donc des cibles légitimes pour leurs attaques. Les ahmadis, eux, sont les disciples de Mirza Ghulam Ahmad. La communauté musulmane ahmadiyya compte à ce jour 20 millions de membres selon les chiffres officiels et elle est présente dans plus de 190 pays. Les croyances des musulmans ahmadis sont considérées comme étant hérétiques et déviantes par rapport à l'islam par beaucoup de savants du sunnisme et du chiisme. Ce sont les références à la réincarnation spirituelle de Jésus en la personne de Mirza Ghulam Ahmad qui leur posent problème. Le bahaïsme, ou baha'isme, aussi connu sous le nom de foi bahá'íe ou béhaïsme est une petite communauté internationale dont les membres souhaitent être perçus comme les adhérents d'une « religion mondiale indépendante ». Elle a été fondée par le Persan Mirza Husaym Nuri (1817-1892) en 1863 Ce nom est dérivé du surnom donné à son fondateur : Baha Allah (en arabe, "Gloire de Dieu" ou "splendeur de Dieu". Bahá'u'lláh en translittération baha'ie. Les baha'is sont les disciples de Baha Allah. Ils s'organisent autour de plus de 100.000 centres (répertoriés par le centre mondial de Haïfa à travers le monde. En 2011, cette religion met en avant dans ses documents le chiffre de 7 millions de membres appartenant à plus de 2.100 groupes ethniques, répartis dans plus de 189 pays Son centre spirituel (lieu de pèlerinage (ziyarat) et administratif est situé à Haïfa et Acre, en Israël. Bien que pratiquant certains rites étranges, elles trouvent en nos compatriotes des adeptes fidèles pour les suivre dans leurs errements. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa casse les tabous religieux. Depuis son intronisation à la tête du ministère, il multiplie ses sorties médiatiques sur tous les supports, alertant sur les velléités de certains de reconvertir et de recruter des Algériens, notamment sa population la plus fragile, les jeunes, à leurs idéaux. Le feu est dans la demeure. Le danger est présent. Le ministre n'y va pas par quatre chemins pour mettre le doigt sur la plaie. "J'ai dit et le redit : on craint que certaines sectes puissent s'infiltrer en Algérie en profitant des circonstances politiques des révolutions au nom du printemps arabe. On craint que ces tendances profitent de l'organisation du pèlerinage, des campus universitaires et de la liberté de conscience et d'expression pour prendre pied en Algérie", a-t-il souligné récemment. Les craintes du premier responsable des Affaires religieuses sont-elles justifiées et à la mesure de la menace que font peser ces sectes sur la cohésion nationale ? Sous couvert de la religion, différents courants ou sectes présents en Algérie s'activent à la déstabiliser. Le phénomène s'est accentué à la faveur du « printemps » arabe. "Nous craignons le printemps arabe. L'Algérie est une île parmi les pays arabes et musulmans à être immunisée de cette contagion d'instrumentalisation de la religion pour des fins politiques et révolutionnaires", a-t-il indiqué, mardi dernier, précisant que "ce n'est pas les croyances religieuses de ces sectes qui dérangent mais l'instrumentalisation de ces dernières pour un usage politique et révolutionnaire pour déstabiliser l'Etat algérien via une conviction religieuse instrumentalisée". Qui dit instrumentalisation de la religion revient presque à dire la subversion pour un usage politique et révolutionnaire pour déstabiliser l'Etat algérien. L'Algérie est dans le collimateur. Les campus universitaires et les jeunes désoeuvrés en proie à des doutes existentiels, crise des repères et des valeurs, sont des proies faciles pour les tenants de ces sectes, souvent étrangères à nos us et coutumes. Mohamed Aissa a révélé que des sectes religieuses ou idéologiques dont des chrétienssionistes tentent de s'infiltrer dans les campus universitaires algériens. "Ce sont des sectes greffées sur des déviations de pratiques des religions musulmane et autre que musulmane comme l'ahmadisme, le takfirisme, bahaisme, chiisme" a-t-il dit sur les ondes de la Radio nationale. Selon lui, il y a aussi "l'infiltration chrétienne-sioniste qui essaye de prendre place en Algérie". Il révèle au cours d'un entretien que "l'Algérie détient des rapports, émanant de nos chancelleries, qui font allusion à l'organisation de certaines conférences qui appellent à s'impliquer en Algérie sous le couvert du printemps arabe".A Karachi, une conférence internationale autour de l'ahmadisme et du bahaïsme a été organisée. Au cours de cette rencontre, un appel a été lancé pour s'impliquer d'avantage dans le Maghreb arabe et de profiter de la circonstance du printemps arabe pour s'infiltrer et prendre pied en Algérie. Pour le ministre des Affaires religieuses "ce sont des courants qui ont profité des perturbations intervenues dans le monde arabo-musulman via ce qui est appelé le printemps arabe pour conforter leur place en Algérie et tenter de déstabiliser le pays", at- il dit. "L'Algérie a pu, par le cautionnement des imams et des mosquées, défendre son référent religieux national", a-t-il ajouté précisant que le rite malékite, pratiqué en Algérie, demeure un référent "ouvert et modéré qui accepte l'ibadisme, le hanafisme et même le hanbalisme". L'Islam tel que professé par ces sectes est à mille lieux de l'Islam de nos aïeux, profondément humain et tolérant. Qu'on en juge : les takfiristes sont des extrémistes islamistes adeptes d'une idéologie violente. Le terme "takfir" signifie littéralement "excommunication". Les takfiristes considèrent les musulmans ne partageant pas leur point de vue comme étant des apostats et donc des cibles légitimes pour leurs attaques. Les ahmadis, eux, sont les disciples de Mirza Ghulam Ahmad. La communauté musulmane ahmadiyya compte à ce jour 20 millions de membres selon les chiffres officiels et elle est présente dans plus de 190 pays. Les croyances des musulmans ahmadis sont considérées comme étant hérétiques et déviantes par rapport à l'islam par beaucoup de savants du sunnisme et du chiisme. Ce sont les références à la réincarnation spirituelle de Jésus en la personne de Mirza Ghulam Ahmad qui leur posent problème. Le bahaïsme, ou baha'isme, aussi connu sous le nom de foi bahá'íe ou béhaïsme est une petite communauté internationale dont les membres souhaitent être perçus comme les adhérents d'une « religion mondiale indépendante ». Elle a été fondée par le Persan Mirza Husaym Nuri (1817-1892) en 1863 Ce nom est dérivé du surnom donné à son fondateur : Baha Allah (en arabe, "Gloire de Dieu" ou "splendeur de Dieu". Bahá'u'lláh en translittération baha'ie. Les baha'is sont les disciples de Baha Allah. Ils s'organisent autour de plus de 100.000 centres (répertoriés par le centre mondial de Haïfa à travers le monde. En 2011, cette religion met en avant dans ses documents le chiffre de 7 millions de membres appartenant à plus de 2.100 groupes ethniques, répartis dans plus de 189 pays Son centre spirituel (lieu de pèlerinage (ziyarat) et administratif est situé à Haïfa et Acre, en Israël.