Il a relevé, à la lumière des récents communiqués du ministère de la Défense nationale, «la recrudescence des activités terroristes». A travers le communiqué sanctionnant la réunion de son bureau politique tenue hier à Alger, le parti de Talaie El Hourriyet, a réitéré son constat sur «la gravité de l'impasse politique à laquelle le pays est confronté, la dangereuse dégradation de sa situation économique et sur la montée des tensions sociales, conséquence directe de cette impasse politique...». Ce parti dénonce «les dérives répressives du pouvoir en place dont sont victimes toutes les forces vives, dénonçant l'inertie, l'immobilisme et revendiquant légitimement le renouveau et le changement». Dans ce contexte, ce parti exprime sa solidarité pleine et entière aux mouvements syndicaux nationaux dans leur juste cause visant à exercer leurs droits constitutionnels...». Cette formation estime que «le pluralisme politique, médiatique et dans la société civile protégé contre l'arbitraire et les abus, des pressions et des intimidations, prémuni contre toutes les formes d'instrumentalisation par le pouvoir en place sont les marques distinctives de l'Etat de droit». Et en tant que tels, «ils constituent les composantes indispensables de la modernisation du système politique national». Sur le plan sécuritaire, le parti de Ali Benflis a relevé, à la lumière des récents communiqués du ministère de la Défense nationale, «la recrudescence des activités terroristes(...) qui révèle la persistance de la menace que ce fléau fait peser sur la sécurité du pays». Le parti s'est incliné à la mémoire «des soldats et des éléments des autres corps de sécurité tombés récemment dans le combat contre le terrorisme». Tout en rendant hommage aux sacrifices consentis par les forces armées et les services de sécurité, Talaie El Hourriyet appelle l'ensemble des citoyens à «la vigilance et au renforcement du consensus national autour des missions de ces forces accomplies au service de la Nation». Talaie El Hourriyet a également, constaté «l'irruption de la violence dans les universités qui est parvenue aux limites inadmissibles de l'atteinte à l'intégrité physique des professeurs et des étudiants». Dans ce contexte, le parti a dénoncé «l'apathie et l'indifférence des pouvoirs publics face aux développements de cette situation particulièrement grave dont sont victimes les élites nationales d'aujourd'hui et de demain». La formation de Benflis a relevé «l'intransigeance grandissante du pouvoir politique quant à l'exercice du droit de manifestation pacifique». Il a rappelé que «ce droit est constitutionnellement garanti et que sa violation (...)confirme la volonté du pouvoir en place d'agir en dehors des limites de la Constitution dont il est pourtant le protecteur et le garant». Il a conclu que «les dérives répressives ne sont que les manifestations dictées de l'état de désarroi et de panique dans lequel se trouve le régime politique en place...». Le parti a enfin mis en garde contre «la gravité de ces dérives, leurs conséquences potentiellement dangereuses dans un contexte de faiblesse et de vulnérabilité de l'Etat, d'un régime politique en perte de crédibilité et de confiance et d'une société gagnée par l'angoisse et le désespoir face à des horizons bouchés politiquement, économiquement et socialement».