A travers son communiqué, Talaie El Houriyet dénonce «les mesures arbitraires prises à l'encontre des enseignants contractuels et vacataires». Ce parti s'indigne contre «des mesures arbitraires prises à l'encontre de la marche des enseignants contractuels et vacataires». «Cette marche pacifique relève d'un droit civique et citoyen. Elle n'avait pour but légitime que d'appeler les pouvoirs publics à un dialogue sur la situation de grande précarité que vit cette catégorie sociale en dépit de sa précieuse contribution au sein de la famille de l'Education nationale», est-il relevé. «En conformité avec sa nature répressive des libertés et toujours fidèle à ses vieilles habitudes de déni des droits, le régime politique en place a donné la préférence à l'arbitraire et à la répression sur l'écoute, la concertation et le dialogue», peut-on lire également. Le régime a, ce faisant, «apporté une nouvelle démonstration de son mépris pour la citoyenneté et pour tous les droits qui lui sont naturellement et constitutionnellement attachés», estime-t-on. Alors que «la récente révision constitutionnelle a été présentée comme la promesse d'une nouvelle aube démocratique annonciatrice de l'avènement d'un Etat de droit», ajoute-t-on. «Par son comportement singulièrement répressif à l'égard de la marche des enseignants contractuels et vacataires, le régime politique en place s'inflige un désaveu et un démenti et révèle de lui-même au grand jour l'inanité de ses promesses et de ses engagements prétendument démocratiques.» Talaie El Houriyet saisit cette occasion pour «assurer les enseignants contractuels et vacataires de sa solidarité et de son soutien à l'expression pacifique de leurs demandes et à la légitimité de leur revendication d'une écoute et d'un dialogue de la part des pouvoirs publics».