Le président sortant de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, a perdu son siège au comité exécutif de la Confédération africaine pour l'exercice 2017-2021, lors de l'assemblée générale élective de la CAF, tenue avant-hier à Addis-Abeba. Raouraoua a obtenu 7 voix contre 41 pour son adversaire, le Marocain Fouzi Lekjaâ, patron de la Fédération royale marocaine, alors que le troisième candidat Anwar El Tashani (Libye) s'est retiré de la course. Âgé de 70 ans, l'ex-boss de la FAF espérait conserver son poste au comité exécutif de la CAF pour la zone Nord dont-il était membre depuis 2004. Au total, sept membres ont été élus à raison d'un représentant pour chaque zone, à l'exception de la zone Sud qui a élu deux représentants. Raouraoua avait affirmé, lors de l'AG ordinaire de la FAF du 28 février dernier, qu'il se battait pour ce poste au niveau de la FAF afin de défendre les intérêts de l'Algérie. Il faut dire qu'à l'inverse de son vis-à-vis marocain, Raouraoua n'avait pas vraiment effectué une campagne électorale pour être réélu à son poste, alors qu'il semblait avoir manqué de soutien de la part de certains présidents de fédérations africaines et membres de la CAF, tandis que Fouzi Lekjaâ était royalement soutenu par son gouvernement. Les sorties controversées du ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, à l'encontre de la FAF et de son président, ont fragilisé quelque peu la position de Raouraoua à l'échelle continentale. Seulement, malgré cette sortie inattendue, Raouraoua demeure d'abord membre de l'AG de la FAF, quel que soit le président élu, mais aussi membre de plusieurs commissions au niveau de la FIFA, à savoir la commission des questions juridiques, de la commission d'organisation de la Coupe du monde des clubs de la FIFA et enfin de la commission d'organisation de la Coupe du monde. Enfin, selon notre source, au vu de ses excellentes relations avec le patron suisse de la FIFA, Infantino, et même le nouveau boss de la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad, Raouraoua serait bientôt nommé conseiller personnel du président de la FIFA pour ce qui est de la zone Afrique, ce qui serait un atout, faut-il le dire pour l'Algérie.