Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, est candidat pour un nouveau mandat au comité exécutif de la CAF, dont le congrès électif se tiendra en mars prochain à Addis-Abeba (Ethiopie). Raouraoua aura deux concurrents dans la zone nord, à savoir ses homologues du Maroc, Fouzi Lekjaa, et de la Libye, Anwar El Tashani. Le patron de la FAF n'est pas candidat à l'élection des membres africains du conseil de la FIFA. C'est le Tunisien, Tarek Bouchamaoui, qui est le candidat du Groupement linguistique arabophone, lusophone et hispanophone. Pour le poste de président de la CAF, le Camerounais Issa Hayatou brigue un huitième mandat et il part favori devant son seul challenger, le Malgache Ahmad. «Je place ma candidature sous le signe de la transparence», a déclaré cet ancien ministre des Sports de Madagascar, dont le nom a été cité par le Sunday Times dans l'affaire de corruption qui a entouré l'attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Il aurait perçu une somme allant de 30 000 à 100 000 dollars. Il a annoncé sa candidature à Libreville, quelques heures avant que le comité exécutif de la CAF ne retire à son pays l'organisation de la CAN 2017 des moins de 17 ans pour impréparation. Ses chances de détrôner l'inamovible Hayatou sont très réduites. La CAF rejette la plainte des Egyptiens sur Hayatou Le Camerounais semble intouchable, même si les Egyptiens tentent de le bousculer en déposant une plainte contre lui pour violation des règles de la concurrence en attribuant au groupe français Lagardère, l'exclusivité de la diffusion des compétitions africaines, dont la Coupe d'Afrique des nations, jusqu'à 2028 contre pas moins d'un milliard de dollars. Hayatou a une mainmise totale sur la CAF dont le comité exécutif a rejeté la plainte des Egyptiens. «Suite au rapport du secrétaire général sur la procédure engagée par des agences gouvernementales égyptiennes, par rapport au contrat liant la CAF à Lagardère Sports, le comité exécutif de la CAF, après avoir réitéré le strict respect des procédures et règlementations dans la conclusion de ce contrat, a réaffirmé l'indépendance et l'autonomie de la CAF dans la conduite de ses affaires, conformément à ses statuts et règlements», a-t-on indiqué dans un communiqué diffusé sur le site officiel de l'instance suprême du football africain après la réunion de son comité exécutif, jeudi, à Libreville.