Il a dénoncé vigoureusement les déclarations du gouverneur de Sharjah et membre du Haut Conseil aux Emirats arabes unis. Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, a répondu hier à ses détracteurs qui ont appelé à sa destitution, en entonnant qu' «il restera à la tête du parti jusqu'à la fin de son mandat en 2020». A propos de la députée, également membre du bureau politique, Salima Othmani, qui aurait été prise la main dans la sac, en train de percevoir un pot-de-vin pour les candidatures, il s'est contenté de dire qu'«elle sera auditionnée pour lui donner une chance de se défendre». Cette députée aurait promis en contrepartie de pots-de-vin de placer un autre député, à savoir Kehal Noureddine, en deuxième position sur les listes du parti à Constantine. Il a indiqué avant-hier qu' «il n'avait pas fait allusion à une quelconque partie de l' Armée en annonçant depuis Sétif qu'il a pu déjouer un complot ourdi contre l'Etat». «Les instigateurs ne sont pas des militaires, mais il s'agit d'une autre partie qui a voulu imposer des candidats dans le but de porter atteinte à la stabilité de l' APN», a-t-il fait savoir. Sur un autre registre, il a dénoncé vigoureusement les déclarations du gouverneur de Sharjah et membre du Haut Conseil aux Emirats arabes unis, qui a indiqué que «l'indépendance de l'Algérie a été offerte par le général Charles de Gaulle à Gamal Abdel Nasser». «Ni les Emirats arabes unis ni De Gaulle n'ont offert l'indépendance à l'Algérie, arrachée au prix de sacrifices suprêmes des milliers d'Algériens, décapités». A titre de rappel, Cheikh Sultane Ben Mohammed Al Kacimi a accordé une interview dimanche dernier à plusieurs médias émiratis, et reprise par le quotidien Al Khaleej. Ould Abbès a annoncé lundi dernier en marge de sa rencontre avec l'ambassadeur d'Allemagne en Algérie que 70% des candidats des listes de sa formation politique étaient des universitaires, soulignant que toutes les têtes de listes de son parti étaient des «militants du FLN». «Nous n'avons exclu aucun candidat parmi ceux ayant présenté des dossiers de candidatures au nom du parti estimés à 6 294 dossiers», a-t-il précisé lors. de sa rencontre avec l'ambassadeur allemand, Michael Zenner. Il a indiqué dans ce sens que «462 candidats ont été choisis en fonction de critères objectifs dont l'adhésion au programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et le niveau universitaire», faisant remarquer que «70% des candidats sont des diplômés universitaires outre l'ancienneté au sein du parti». «Toutes les têtes de listes du parti, y compris celle d'Alger, représentée par Sid Ahmed Ferroukhi, sont des militants du parti», a-t-il soutenu. Il a ajouté que «toutes les tentatives visant à inscrire certaines personnes sur les listes du parti du FLN parmi ceux qui planifiaient de semer l'anarchie ont été vouées à l'échec». Il a soutenu en sa qualité de SG du parti, qu'«aucun candidat ne lui a été imposé et aucune personne n'est intervenue dans l'élaboration des listes en dehors de la commission des candidatures». Le SG du parti du FLN a indiqué par ailleurs que son parti avait renouvelé la confiance en 74 députés sur 217 et choisi 37 secrétaires de mouhafada sur 41 et six membres du bureau politique sur 15. A une question sur le destin des candidats du parti qui se sont inscrits sur les listes d'autres partis, il a souligné que «toutes les personnes dont les dossiers de candidature ont été rejetés et se sont inscrites sur les listes d'un autre parti seront exclues du parti définitivement», précisant que des «modifications ont été opérées légalement sur certaines listes du parti à l'issue du rejet de certains noms par la direction».