Le limogeage de Zeghdoud de son poste d'entraîneur en chef, a été très mal accueilli par l'ensemble de l'opinion sportive nationale, et surtout par bon nombre de techniciens de premier rang. Le déroulement avant-hier de la 26e journée de la Ligue 2, aura finalement été fatale pour le coach Mounir Zeghdoud, suite au dernier semi-échec essuyé à domicile sans public, par le club phare des Zibans, en l'occurrence l'US Biskra, contrainte au match nul par le MC Saïda (1-1). Une contre-performance qui n'aurait pas été acceptée par l'actuel président des Biskris, d'autant plus que le nouveau promu, avait raté chez lui, une bonne occasion pour remonter sur le podium. Il est vrai qu'au terme de ses deux précédentes sorties en date, avant d'accueillir le Mouloudia de Saïda, les Biskris de l'USB, avaient chuté chez eux face au Paradou AC (0-1), qui vient de composter définitivement son accession en Ligue 1, en s'imposant avant-hier au Khroub (2-0), puis en ramenant de Mascara le point du nul (1-1), en se faisant rejoindre au score par le GCM, durant le temps additionnel. Il est surtout qu'avant de subir cet arrêt dans le haut du tableau, l'US Biskra avait réussi le pari d'accéder à la 2e place, derrière le leader Paciste. Toutefois, le limogeage de Mounir Zeghdoud intervient au moment où l'USB occupe toujours une excellente 4e place avec 39 pts, à une longueur seulement de la JSM Béjaïa, l'autre grand bénéficiaire de ce week-end, avant la trêve. De plus, l'US Biskra jouera une nouvelle fois à domicile, en accueillant le WA Boufarik, lors du prochain round. Dès lors, le limogeage de Zeghdoud de son poste d'entraîneur en chef, a été très mal accueilli par l'ensemble de l'opinion sportive nationale, et surtout par bon nombre de techniciens de premier rang, à l'instar de Chaâbane Merezkane, et même Brahim Zafour, l'actuel manager des Béjaouis de la JSMB. Ainsi, selon Merezkane, actuellement consultant chez nos confrères de la Chaîne 3 en langue française, il est totalement inconcevable de limoger aujourd'hui de la sorte un entraîneur qui a eu le grand mérite de projeter des dernières places jusqu'aux avant-postes, un nouveau promu qui devait au départ viser son maintien. Il est vrai qu'en la matière, avant d'être pris en main par Mounir Zeghdoud, l'US Biskra avait effectué un départ des plus catastrophiques en Ligue 2. Il est d'ailleurs utile de rappeler qu'après quatre journées, personne n'aurait misé sur le retour en force des Biskris sous la houlette de Zeghdoud, pas même les inconditionnels des gars des Zibans. Or aujourd'hui, cette décision prise par l'actuel président de l'US Biskra, a réellement défrayé la chronique sportive nationale, tant ce type de décision va totalement à l'encontre de la logique.