FLN-RND, FFS-RCD sont les duels qui caractériseront les prochaines élections législatives... Pour des raisons électorales la session de l'Assemblée populaire de wilaya n'aura duré qu'une petite journée. La réunion, la seconde pour l'exercice en cours, s'est limitée à la lecture et à l'évaluation des recommandations faites lors de la précédente session. Chaque direction a répondu aux sollicitations écrites émises par les élus. En fin de session il a été demandé aux élus qui s'apprêtent à partir en campagne d'adresser leurs remarques et demandes à travers des recommandations. Comme chacun le sait, aujourd'hui sera donné le coup de starter à la campagne pour les législatives du 4 mai prochain. Pour rappel, 17 listes vont, durant un mois, tenter de «soudoyer» les électeurs. Les directions de campagne sont déjà en oeuvre bien avant que le coup d'envoi officiel ne soit donné. Le FLN a chargé l'actuel président de l'APW de cette mission. Le choix n'est pas anodin surtout que Brahim Saâdali jouit d'une forte popularité sur l'ensemble du territoire de la wilaya. Le parti de Ould Abbès semble avoir misé sur cette personnalité plus que sur la composante de la liste dirigée par l'actuel mouhafadh de Sour El Ghozlane, Abbed. Ce n'est un secret pour personne que le vieux parti mise sur cette région qui par le passé présentait des candidats sur les listes du FLN, mais aussi du RND. Cette année, et à la surprise générale, le RND n'a pas retenu de postulants de Sour El Ghozlane ni de Bordj Okhriss comme par le passé. Ce choix peut profiter au FLN et à Abbed. Ce constat est partagé par bon nombre surtout que l'esprit régionaliste demeure ancré dans les esprits des votants. La dualité FLN-RND sera présente sur l'ensemble des régions. Le FFS et le RCD connaîtront la même situation dans la région est. La daïra de M'chedallah est présente avec les deux têtes de listes du Rassemblement et du Front des forces socialistes, tous deux natifs de Chorfa où on vote en masse. La troisième tendance concerne les partis islamistes. Malgré l'alliance passée entre le HMS et le parti de Menasria, l'électorat de l'ex-parti dissous n'adhèrera pas et ira à ne pas en douter aux autres formations. Cette frange d'électeurs ne pardonne toujours pas au HMS ses côtoiements du pouvoir lors de la fameuse alliance présidentielle du second mandat présidentiel. Les scandales qui ont entaché la carrière de Amar Ghoul en sa qualité de ministre des Travaux publics demeurent le frein à l'évolution du TAJ à Bouira où ce parti se limite à quelques adhérents. Le FAN de Djamel Benabdeslam a misé ses chances sur Brahimi qui lui-même mise sur la jeunesse, mais le parti des jeunes de l'actuel maire peut lui barrer la route surtout que Oulmi profitera de son passé dans les rangs du mouvement associatif du temps où il était président de la ligue des sports de proximité. Comme les élections se caractérisent par les surprises, au jour d'aujourd'hui personne ne peut pronostiquer un résultat justifié. Sur ce point, beaucoup pensent que ce suffrage ressemblera à ses précédents et prédisent une victoire du RND et du FLN qui se partageront la majorité des neuf sièges avec un léger avantage au Rassemblement qui a misé sur un ancien sénateur, président de l'APW, en la personne du docteur Bouha, un cadre hautement estimé à Bouira.FLN-RND, FFS-RCD sont les duels qui caractériseront la prochaine élection législative, les autres listes semblent jouer le rôle de lièvres aux quatre formations les plus présentes sur le terrain.