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L'Accord d'Alger pas-à-pas
PAIX ET RECONCILIATION, «AXES PRIORITAIRES» DU NOUVEAU GOUVERNEMENT MALIEN
Publié dans L'Expression le 18 - 04 - 2017

Cérémonie d'installation des autorités intérimaires à Kidal
Que des parties ou des pays hostiles au processus de réconciliation des Maliens s'attardent à essayer de jeter de l'huile sur le feu, il fallait s'y attendre.
Lors du premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement, réuni dimanche dernier, le président malien Ibrahim Boubacar Keita a fixé les axes prioritaires en insistant tout particulièrement sur l'accord d'Alger dont l'objectif est de sceller la paix et la réconciliation. Dans le communiqué qui a sanctionné la réunion gouvernementale, l'accent a été mis sur la nécessité de «parachever la mise en oeuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d'Alger, d'apaiser le climat social, de mettre en oeuvre le Programme présidentiel d'urgences sociales et d'adapter la diplomatie malienne aux exigences» des questions régionales et internationales.
A cette occasion, le chef de l'Etat malien qui a exhorté les 35 membres du gouvernement dont 11 nouveaux ministres à former une «équipe unie et solidaire, animée par le souci de l'intérêt supérieur du pays» a rappelé que l'accord de paix est «une chance réelle de préserver l'unité et la diversité» du Mali. Pour cela, le gouvernement a été invité, entre autres missions, à veiller tout particulièrement au rôle du Mali «dans l'analyse et le traitement des questions de sécurité collective».
Ce changement intervient deux mois à peine après la mise en oeuvre des dispositions de l'accord d'Alger qui concerne les autorités intérimaires régionales dont les postes clés ont été partagés entre la partie gouvernementale et les mouvements armés signataires de l'Accord (la Plate-forme et la CMA). Attendues depuis presque deux ans, ces instances névralgiques ont fini par voir le jour en dépit des atermoiements observés aussi bien du côté gouvernemental que des rebelles et elles sont composées de membres issus des services déconcentrés de l'Etat malien, de la société civile, de représentants du secteur privé et de membres des conseils sortants. Kidal où se concentre la rébellion, avec une implication directe des mouvements armés signataires de l'accord d'Alger en ce qui concerne l'administration des territoires. Plus qu'un acte symbolique et, bien sûr politique, c'est là une étape essentielle, mais non suffisanteA travers elles, c'est le retour de l'Etat malien dans toute la région nord, y compris la zone de Kidal car tout dépend en réalité de la mise en oeuvre du mécanisme opérationnel conjoint, prévu par l'accord d'Alger, grâce auquel le Nord sera sécurisé au moyen de patrouilles militaires conjointes. Pour l'instant, les résistances sont encore vivaces, mais la confiance s'instaure peu à peu, grâce au rôle soutenu de la diplomatie algérienne qui n'a pas ménagé un seul instant ses efforts afin de parvenir à cette nouvelle étape. Il y a donc matière à «positiver», malgré un certain manque d'enthousiasme de quelques observateurs régionaux qui semblent guetter, depuis des mois, avec une certaine impatience sinon une jouissance certaine, le moment où l'accord d'Alger deviendrait «caduc». Le temps viendra pour jeter les bases objectives qui permettront de passer à l'étape suivante, celle où les autorités intérimaires désormais opérationnelles laisseront place aux organes décentralisés et pérennes prévus par l'accord d'Alger qui a fixé la période intérimaire à 24 mois au maximum. Comme il fallait s'y attendre, les conseils régionaux intérimaires suscitent déjà des critiques, notamment de la part de certains groupes politico-militaires, évidemment non-signataires de l'accord d'Alger, parce qu'ils ne siègent donc pas au Comité de suivi de l'accord, ainsi que de mouvements politiques maliens, qui critiquent le «manque de consultation des populations», alors même que leur représentativité est on ne peut plus négligeable. Ces réactions sont observées plus à Gao qu'à Tombouctou et partiellement à Taoudeni et Ménaka où des collèges transitoires ont vu le jour. Mais à Kidal qui constitue le coeur du problème au nord du Mali, la situation s'avère apaisée.
Que des parties ou des pays hostiles au processus de réconciliation des Maliens s'attardent à essayer de jeter de l'huile sur le feu, il fallait s'y attendre. Sous de multiples prétextes, aussi fallacieux les uns que les autres, ils tentent d'instrumentaliser des jeunes pour susciter des manifestations contre le processus de paix et de régenter l'action de l'opposition afin de poursuivre un travail de sape. Autant d'actes qui affectent non seulement la stabilité du pays, mais font la part belle à la menace que représentent les mouvements terroristes, également hostiles à un processus dont l'aboutissement signifierait leur fin inéluctable dans la région. Or, l'accord d'Alger vise, à travers la paix et la réconciliation de toutes les franges du peuple malien, à effacer les germes dont se nourrissent les groupes terroristes et les bandes qui se livrent aux trafics d'armes, de drogue et de migrants.


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