img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P170423-06.jpg" alt=""Bouteflika interdit l'endettement extérieur"" / Ouyahia a ajouté que «nous devons soutenir l'agriculture et investir dans l'exportation». «Nous ne resterons pas otages de la dette extérieure.» C'est ce qu'a affirmé le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, ce vendredi lors d'un rassemblement populaire au Centre des conventions d'Oran. Tel un véritable dirigeant des grands challenges, Ahmed Ouyahia accompagne ses propos d'un véritable argumentaire, notamment en ce qui concerne les questions sensibles liées à la souveraineté nationale comme le partenariat avec des pays étrangers et la dette extérieure. «Le président Bouteflika interdit l'endettement extérieur», a-t-il affirmé devant un parterre composé essentiellement de militants, cadres et sympathisants du parti. En tenant de telles déclarations, Ouyahia réitère les positions de son parti vis-à-vis du recours aux prêts extérieurs, tout en préconisant un traitement de choc, permettant la renaissance de l'économie nationale dans le cadre de partenariats algériens avec des entreprises étrangères tout en maintenant le principe de la règle des 51/49%. «Nous resterons souverains dans notre économie», dira Ouyahia ajoutant que «le partenaire restera partenaire, sans plus». Faisant le tour d'horizon sur les différents segments pouvant faire renaître l'économie nationale, Ouyahia arbore un bloc de solutions concoctées par son parti à commencer par la réduction des importations et le développement de plusieurs secteurs, qui, pour Ouyahia, engrangeront d'importants dividendes comme l'agriculture et le tourisme. «Nous avons consommé tous les produits venant de toutes les régions du monde», a déploré Ouyahia avant de s'interroger en affirmant: «Est-ce que l'Algérie est stérile ou encore ne produit pas?» Sur sa lancée, il a ajouté que «nous devons soutenir l'agriculture et investir dans l'exportation». Ouyahia se lance après dans un véritable réquisitoire en défendant l'idée d'exploitation du gaz de schiste sans pour autant verser dans les diatribes à l'encontre des opposants au projet. Pour Ouyahia, la force de l'argumentaire constitue l'un des moyens les plus appropriés pour pousser le chantier de l'avant. Le but recherché est, selon Ouyahia, d'attirer la devise. En ce sens, il dira que «nous devons développer le secteur de l'énergie». Une telle déclaration a été vite suivie par une autre à travers laquelle le patron du Rassemblement national démocratique dira que «nous devons exploiter le gaz de schiste». Là aussi, Ouyahia ne tarit pas d'explications en liant l'exploitation du projet controversé à la lutte contre le chômage et l'alimentation des ménages par une telle énergie. «Le gaz de schiste permet la pérennité de l'emploi, le fonctionnement de la zone pétrochimique d'Arzew et l'alimentation des foyers en gaz de ville.» «Il faut continuer l'exploitation de toutes les ressources pétrolières du pays, ainsi que le phosphate et les autres ressources», a-t-il indiqué, soulignant que «l'Algérie doit jouer toutes ses cartes et en premier lieu sa principale richesse, avant le pétrole, qui est la jeunesse». Toujours dans le même ordre d'idées, le secrétaire général du RND revient encore en faisant état d'un bloc de solutions préconisées par sa formation à commencer par «la nécessité de la décentralisation de la décision en accordant plus de prérogatives aux responsables locaux dans le domaine de l'investissement». En plus de l'assainissement du milieu de l'investissement en levant les entraves bureaucratiques, la corruption et autres embûches, les réformes proposées par Ouyahia reposent essentiellement sur l'ouverture de l'investissement au niveau local tout en dotant les responsables locaux d'un pouvoir leur permettant de booster et pousser de l'avant toutes formes de projets économiques. «Nous voulons que tous les dossiers d'investissements soient traités au niveau de chaque wilaya», lance Ahmed Ouyahia. La question des privatisations n'a pas été en reste du discours du premier responsable du Rassemblement national démocratique. «Nous défendons la privatisation des entreprises», a lancé Ahmed Ouyahia du haut du podium du Centre des conventions. Poursuivant son discours il dira: «Que peut faire l'Etat dans des secteurs devant être privatisés? D'autant qu'une telle privatisation est, selon Ouyahia, réglementée par des lois rigoureuses à commencer par la règle des 51/49%. Il n'y a pas lieu de s'inquiéter quant à la privatisation des entreprises.» «Nous devons produire», précisera Ouyahia. Au sujet de la baisse des prix du pétrole, le secrétaire général du Rnd a souligné le fait que «la crise va durer encore plusieurs années et la solution pour en sortir doit venir des Algériens qui doivent se mobiliser et travailler pour la construction du pays». Ayant entamé son speech, Ouyahia a rendu hommage aux hommes et femmes qui ont mené la guerre de Libération nationale. Au passage, il n'a pas non plus oublié les hommes et les femmes qui se sont soulevés contre le terrorisme. Dans ce chapitre, il a plaidé pour «plus de vigilance vu, ce qu'il a qualifié, de cercle infernal entourant l'Algérie». Là aussi, Ouyahia aborde la question sécuritaire en faisant implicitement référence aux sectes et autres fractions religieuses qui se créent un peu partout dans le pays. Il dira en ce sens que «notre religion est l'islam. Nous sommes des sunnites et malékites ni plus ni moins». Sur sa lancée, il a, d'un revers de main, rejeté les autres factions religieuses en déclarant que «je n'accepterai jamais que l'Algérie soit perturbée ni par les chiites ni encore moins par la secte El Ahmadiya». «Nous devons rester mobilisés pour l'unité et la réconciliation nationale», a souligné le premier responsable du Rassemblement national démocratique, avant d'exhorter les Algériens à rester mobilisés aux côtés de l'Armée nationale populaire et les autres corps de sécurité qui protègent le pays et les citoyens. Dans ce contexte, il a rendu hommage aux patriotes et aux gardes communaux, qui ont lutté pour la sauvegarde de l'Algérie. Dans le cinéma Le Maghreb, ex-Régent, le chef du parti El Moustakbal, Belaïd Abdelaziz, a, pour sa part, tenu un rassemblement populaire à travers lequel il est revenu sur la nécessité de prendre en compte le secteur de l'Education nationale. Amar Ghoul, du TAJ, a, lui aussi, réuni ses troupes dans la salle omnisports d'Es Senia. Dans son speech, il est longuement revenu sur plusieurs sujets d'actualités tout en axant son verbe sur le programme de son parti reposant sur plusieurs projets dont l'agriculture, l'industrie, le tourisme, la santé etc.