Les opposants au président vénézuélien Nicolas Maduro défient à nouveau mercredi le pouvoir, malgré les violences qui ont entouré les précédentes manifestations et provoqué la mort d'une trentaine de personnes. Les antichavistes (du nom du défunt président Hugo Chavez, 1999-2013), portés par cette vague de protestations qui fêtera un mois le 1er mai, appellent à une nouvelle marche en faveur d'élections générales anticipées. L'objectif de mercredi est aussi risqué que symbolique : rejoindre le centre de Caracas, considéré comme un bastion du pouvoir, pour protester face aux locaux du Défenseur du peuple, l'autorité veillant au respect des droits de l'Homme.