La situation se tend de jour en jour au Venezuela où l'opposition s'est dit déterminée à poursuivre son bras de fer avec le président Nicolas Maduro jusqu'à la tenue d'"élections anticipées", un mouvement dénoncé comme un "coup d'Etat terroriste" par le chef de l'Etat socialiste, soutenu par l'armée. Les antichavistes (du nom du défunt président Hugo Chavez, 1999-2013), qui protestent pour le départ du président Maduro, s'apprêtaient samedi à organiser à la mi-journée une "marche du silence" vers les sièges de l'épiscopat vénézuélien dans tout le pays. Ils comptent poursuivre leur action "jusqu'à la tenue d'élections anticipées", disent-ils.