le président du taj Le président de TAJ, Amar Ghoul, a animé une conférence de presse au siège du son parti, et ce pour abonder dans le sens des résultats des élections législatives. Amar Ghoul n'a pas caché son optimisme devant la presse par rapport au score qu'il vient d'engranger durant ces élections. Avant de parler de sa prestation électorale, le président de TAJ a essayé de minimiser le taux d'abstention et du boycott, alors que le fossé est tellement profond entre le taux de participation et celui de l'abstention. Pour ainsi mettre en valeur le taux de participation tel qu'annoncé officiellement par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Amar Ghoul, a indiqué que «le taux de participation est acceptable, même si on a enregistré une certaine abstention, cela n'a pas empêché que notre peuple a donné une extraordinaire leçon et un exemple pour que l'on puisse avoir une place d'avant-garde et une souveraineté parmi les nations», a-t-il affirmé. Le président de TAJ incombe ce taux d'abstention à ceux qui ont mené une sérieuse campagne contre le déroulement des élections législatives, mais aussi «la situation interne que connaît le pays et aussi régionale caractérisée par des dangers au niveau des frontières sur le plan sécuritaire», a-t-il expliqué. En aucun cas, Amar Ghoul n'a parlé du front social qui connaît une ébullition majeure à cause des augmentations drastiques des prix des légumes et des produits de première nécessité. Alors que les observateurs expliquent le phénomène de l'abstention massive par rapport au volet social insoutenable dans lequel se débat le citoyen algérien. Amar Ghoul estime que son parti «a mené une campagne propre et honnête qui lui a permis d'engranger une place honorable que beaucoup de partis politiques qui ont été créés dans les années 1990 n'ont pas pu décrocher», en ajoutant que «TAJ a participé pour la première fois à des joutes électorales dans sa vie politique. Le parti s'est distingué par son programme spécial dans chaque wilaya et aussi sa disposition à travailler sur des problématiques réelles et relever les défis qui entravent l'évolution du pays», a-t-il assuré. Le parti TAJ affiche un enthousiasme sans limite quant à sa participation au sein du gouvernement prochain qui sera formé par les partis qui vont constituer la majorité, à savoir le FLN et le RND. Dans ce sillage, Amar Ghoul souligne que «le parti TAJ est le parti de l'Etat, il est au service des institutions de l'Etat pour réaliser et appliquer le programme du président de la République», en indiquant que «On est le troisième parti après le FLN et le RND appartenant à la majorité au pouvoir, donc, je le dis et je le redis, je suis dans l'Etat depuis que Bouteflika est élu président en 1999, on est clair sur ce plan, on a ensemble le même objectif politique, celui de soutenir le programme du président de la République, même s'il y a parfois des différences dans l'approche de gérer la coalition ou l'alliance, on est des partenaires politiques à part entière», a-t-il indiqué. Les résultats des élections législatives du 4 mai, ont montré un Amar Ghoul triomphaliste et volontariste, il se réfère beaucoup plus à ce qu'il considère comme exploit à savoir les 19 sièges qu'il vient d'obtenir au Parlement. Il a osé attaquer indirectement le RCD et le FFS, en déclarant que «les partis qui sont fondés sur les idéologies viennent d'essuyer un cuisant échec». Amar Ghoul au lieu de faire parler les chiffres et la véritable situation politique créée par ces dernières élections dont tout le monde vient de tirer la sonnette d'alarme, lui, essaye de s'enorgueillir de ce résultat qui lui permet de se réintroduire au sein du nouveau staff gouvernemental. Il considère que la participation de son parti TAJ dans le nouveau gouvernement est «normale, dans la mesure où on n'a jamais quitté notre approche politique qui consiste à soutenir et défendre le programme du président de la République». Le président de TAJ estime que son parti n'a pas encore créé la grande surprise, cela va se vérifier durant le rendez-vous électoral des communales et wilayas.