C'est aujourd'hui que les électeurs algériens vont choisir leurs représentants à l'Assemblée populaire nationale (APN). Il s'agit en effet, pour les 23.251.503 électeurs d'élire les 462 députés devant siéger à l'APN pour un mandat de cinq ans. C'est aujourd'hui que les électeurs algériens vont choisir leurs représentants à l'Assemblée populaire nationale (APN). Il s'agit en effet, pour les 23.251.503 électeurs d'élire les 462 députés devant siéger à l'APN pour un mandat de cinq ans. Le nombre de listes engagées dans ce scrutin est de 938, alors que le nombre de bureaux de vote est de 53.124 répartis sur l'ensemble des 48 wilayas du pays et des 4 zones pour le vote de la communauté algérienne établie à l'étranger. C'est donc l'heure de vérité pour les listes électorales en compétition. Les partis politiques en course, ainsi que les indépendants, ont mené une campagne électorale de trois semaines au cours de laquelle ils ont tout fait pour séduite les électeurs pour qu'ils votent en leur faveur. Les grands partis politiques partent, comme de coutume, avec les faveurs des pronostics. Le FLN, le RND, le MSP, le FFS, le RCD et le PT sont les partis les mieux placés pour décrocher le plus grand nombre de sièges. Mais d'autres partis, à l'exemple du MPA d'Amara Benyounès, du TAJ d'Amar Ghoul ou l'Alliance islamiste El Adala, Enahda et El Bina, peuvent aussi créer la surprise. Lors de la campagne électorale tous les partis en course ont fait montre de leur optimise, quelquefois même débordant, quant à leur chance de rafler la mise. Le secrétaire général du FLN, Djamal Ould AbbÈs, martèle que son parti va avoir la majorité absolue alors que son frère ennemi du RND, Ahmed Ouyahia, clame lui aussi que son parti va largement conforter sa place à l'APN. Pas plus tard qu'avant-hier le leader du MSP, Abderazak Makri, indiquait lui aussi que son mouvement est bien parti pour gagner les élections. C'est dire combien chaque parti place la barre très haut. Si les partis du pouvoir font preuve de leur confiance vis-à-vis de l'administration ce n'est pas le cas pour les partis de l'opposition. Ces derniers, qui craignent le recours à la fraude, ont mis en garde l'administration contre toute tentative de fausser les règles du jeu. Durant cette élection on verra à l'oeuvre, pour la première fois, la Haute instance indépendante de surveillance des élections. Cette nouvelle instance a été créée à la faveur de la reforme constitutionnelle de février 2016. Son président, Abdelwahab Derbal, ne cesse de clamer que son institution sera neutre et impartiale et favorisera un scrutin transparent. Un scrutin qui sera par ailleurs observé à la loupe par des observateurs internationaux, dont notamment ceux de l'Onu et de l'Union européenne. Mais la grande inconnue de cette élection demeure incontestablement le taux de participation qui constitue un enjeu de taille. Lors du précédent scrutin législatif le taux de participation a été, pour rappel, de 42 %. Un taux relativement appréciable. Mais pour cette fois-ci d'aucuns prédisent un taux plus faible. Autant dire que la hantise de l'abstention est bien réelle et elle donne même des sueurs froides aux partis politiques et aux autorités. D'ailleurs le gouvernement a multiplié les appels pour un vote massif. Dans ce contexte le président de la République en personne a lancé un appel aux Algériens pour aller voter en masse. Son Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'est lui aussi invité dans la partie et a, lors de ses récentes sorties publiques, convié les électeurs à aller exercer en masse leur devoir électoral. Ces appels seront-ils entendus ? On le saura aujourd'hui. Le nombre de listes engagées dans ce scrutin est de 938, alors que le nombre de bureaux de vote est de 53.124 répartis sur l'ensemble des 48 wilayas du pays et des 4 zones pour le vote de la communauté algérienne établie à l'étranger. C'est donc l'heure de vérité pour les listes électorales en compétition. Les partis politiques en course, ainsi que les indépendants, ont mené une campagne électorale de trois semaines au cours de laquelle ils ont tout fait pour séduite les électeurs pour qu'ils votent en leur faveur. Les grands partis politiques partent, comme de coutume, avec les faveurs des pronostics. Le FLN, le RND, le MSP, le FFS, le RCD et le PT sont les partis les mieux placés pour décrocher le plus grand nombre de sièges. Mais d'autres partis, à l'exemple du MPA d'Amara Benyounès, du TAJ d'Amar Ghoul ou l'Alliance islamiste El Adala, Enahda et El Bina, peuvent aussi créer la surprise. Lors de la campagne électorale tous les partis en course ont fait montre de leur optimise, quelquefois même débordant, quant à leur chance de rafler la mise. Le secrétaire général du FLN, Djamal Ould AbbÈs, martèle que son parti va avoir la majorité absolue alors que son frère ennemi du RND, Ahmed Ouyahia, clame lui aussi que son parti va largement conforter sa place à l'APN. Pas plus tard qu'avant-hier le leader du MSP, Abderazak Makri, indiquait lui aussi que son mouvement est bien parti pour gagner les élections. C'est dire combien chaque parti place la barre très haut. Si les partis du pouvoir font preuve de leur confiance vis-à-vis de l'administration ce n'est pas le cas pour les partis de l'opposition. Ces derniers, qui craignent le recours à la fraude, ont mis en garde l'administration contre toute tentative de fausser les règles du jeu. Durant cette élection on verra à l'oeuvre, pour la première fois, la Haute instance indépendante de surveillance des élections. Cette nouvelle instance a été créée à la faveur de la reforme constitutionnelle de février 2016. Son président, Abdelwahab Derbal, ne cesse de clamer que son institution sera neutre et impartiale et favorisera un scrutin transparent. Un scrutin qui sera par ailleurs observé à la loupe par des observateurs internationaux, dont notamment ceux de l'Onu et de l'Union européenne. Mais la grande inconnue de cette élection demeure incontestablement le taux de participation qui constitue un enjeu de taille. Lors du précédent scrutin législatif le taux de participation a été, pour rappel, de 42 %. Un taux relativement appréciable. Mais pour cette fois-ci d'aucuns prédisent un taux plus faible. Autant dire que la hantise de l'abstention est bien réelle et elle donne même des sueurs froides aux partis politiques et aux autorités. D'ailleurs le gouvernement a multiplié les appels pour un vote massif. Dans ce contexte le président de la République en personne a lancé un appel aux Algériens pour aller voter en masse. Son Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'est lui aussi invité dans la partie et a, lors de ses récentes sorties publiques, convié les électeurs à aller exercer en masse leur devoir électoral. Ces appels seront-ils entendus ? On le saura aujourd'hui.