Lucas Alcaraz en compagnie du président de la FAF Ayant constaté que l'instance fédérale n'a jamais franchi le cap pour choisir un entraîneur de renommée mondiale qui coûte très cher, mais avec lequel le résultat n'est pas forcément garanti, Zetchi a suivi la même ligne directive de son prédécesseur. Que ce soit un bon ou un mauvais choix, seul le terrain et les prestations de la sélection nationale nous diront si la FAF a bien fait de choisir le technicien espagnol, Lucas Alcaraz, pour diriger les Verts jusqu'en 2019. Mais pour l'instant, c'est toujours le round d'observation et de l'analyse qui ressort de l'apport de ce coach à l'EN algérienne. Mais à peine installé, l'ancien coach de Grenade n'a pas longtemps attendu pour entamer sa mission, d'abord en supervisant de plus près la sélection nationale des locaux à Sidi Moussa avant d'organiser au début du mois de juin un stage pour les Verts avec au menu ces deux tests face à la Guinée (6 juin) et le Togo (13 juin). Côté finances, il faudrait reconnaître tout de même qu'en ces temps d'austérité, le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, n'a pas perdu beaucoup de temps mais surtout n'a pas cassé sa tirelire en choisissant un technicien moins «coté» et bien évidemment moins «coûteux». En effet, ayant constaté que l'instance fédérale n'a jamais franchi le cap pour choisir un entraîneur de renommée mondiale qui coûte très cher, mais avec lequel le résultat n'est pas forcément garanti comme ce fut le cas avec Fabio Capello et la sélection de Russie, Zetchi a suivi la même ligne directive de son prédécesseur. Selon nos informations, le nouveau sélectionneur des Verts devrait percevoir finalement un salaire net de 45.000 euros par mois, mais assorti de plusieurs primes relatives à ses performances. Un chiffre «acceptable» comparé aux émoluments d'un Marc Wilmots qui percevrait 80.000 euros avec la Côte d'Ivoire (Edit: 50.000 euros selon Jeune Afrique) ou d'un Hervé Renard qui touche au minimum 56.000 euros mensuels avec le Maroc. Au final, le président de la FAF s'est fixé une barrière à ne pas dépasser au moment de mener les négociations. Selon un proche du dossier, Lucas Alcaraz n'était pas vraiment le choix initial du patron de l'Académie du Paradou qui est allé sonder Aitor Karanka et Joaquin Caparros, mais leurs prétentions financières l'ont obligé à opter pour Lucas Alcaraz, fraîchement limogé du FC Grenade. On est bien loin des 65.000 euros que touchait Vahid Halilhodzic durant son mandat ou encore les 60.000 euros de Christian Gourcuff. Quant au dernier coach des Verts, Georges Leekens, il touché 35.000 euros par mois. C'est bien moins que les trois premiers nommés, mais cela reste cher payé au regard des piètres résultats enregistrés par le technicien belge. Quant aux primes qu'il devrait toucher en cas de parcours réussi, le technicien ibérique percevra environ 91.7000 euros en cas de qualification des Verts à la CAN 2019 au Cameroun. Pour ce qui est de l'objectif d'atteindre les demi-finales de cette compétition, Alcaraz aura droit à un chèque de presque 137.500 euros. Quant à ses deux adjoints espagnols, le premier assistant, Jesús Cañadas Morcillo (32 ans) et le préparateur physique Miguel Ángel Campos Vázquez (40 ans) percevront un salaire de la FAF qui avoisinera 12.000 euros (environ 216 millions de centimes algériens) chacun. En complément de ce staff espagnol, il faudra encore ajouter les émoluments des deux adjoints algériens qui devront être nommés par la FAF juste à la fin du championnat de Ligue 1 Mobilis. Un assistant pour suivre spécialement les joueurs locaux et devrait être très certainement le coach de l'ESS, Kheireddine Madoui. Pour le poste de l'entraîneur des gardiens, Aziz Bouras (ex-Sochaux et Lekhwiya), serait déjà désigné.