«La JSK est plus que jamais dos au mur, et il va falloir coûte que coûte réagir très vite, avant qu'il ne soit trop tard!». Il est incontestable que le dernier match nul en date concédé par les Canaris du Djurdjura à Tizi Ouzou face au CS Constantine, fait désormais craindre le pire pour le ténor kabyle, notamment avant d'aller affronter samedi prochain à Tadjenanet, un Difaâ plus que jamais complètement dos au mur. Pour preuve, les deux très prochains antagonistes constantinois et kabyles comptent actuellement dans leurs escarcelles respectives, 26 pts pour le DRBT, et deux de plus à l'actif de la JSK. Les Canaris qui avaient lors du dernier week-end, l'occasion d'atteindre chez eux la barre des 30 points, avant de se rendre à Tadjenanet avec une non négligeable avance de quatre longueurs sur le prochain hôte, se retrouvent bel et bien aujourd'hui dans une situation des plus compliquées au classement, notamment avant d'aller affronter en déplacement un autre candidat à la relégation. Il est clair que le fait d'avoir encore raté le coche à domicile, et de surcroît contre un dernier adversaire en date qui joue désormais son va-tout pour se maintenir en Ligue 1 Mobilis, en l'occurrence un CSC dont l'avenir ne tient qu'à un fil, au même titre que le CAB, le RCR, et le DRBT, le club des Genêts est obligé de revenir de Tadjenanet avec un résultat autre que la défaite. Pour cause, le déroulement du prochain round, s'annonce désormais capital pour tous les ténors qui jouent aujourd'hui leur survie en Ligue 1. D'ailleurs à ce titre, à la lecture des matchs au programme de la prochaine journée, et qui débuteront ce vendredi, avant de s'achever mercredi prochain, notamment avec le déroulement d'un CSC-MCA, actuellement au coeur d'une énième polémique, la JSK et le CAB joueront très gros hors de leurs bases respectives. En d'autres termes très clairs, les Canaris du Djurdjura n'auront guère le loisir de faire le moindre calcul, sinon l'unique choix de jouer à fond leurs cinq dernières prochaines rencontres de la saison, dont deux à domicile, respectivement face au RC Relizane, puis contre l'USM Bel Abbès. Mais dans l'immédiat, il s'agira pour les protégés du duo Rahmouni-Moussouni de négocier à tout prix avec succès ce fameux très délicat déplacement, prévu ce prochain week-end face au Difaâ de l'Est. Une très prochaine sortie des Canaris qui fait craindre le pire pour les milliers d'inconditionnels de la JSK, et à la veille de laquelle la Kabylie retient désormais son souffle. Une nouvelle semaine en cours, d'avant-match, marqué une fois de plus par un énième échange de propos entre Moussa Saïb, et notamment Mourad Rahmouni, tant il est vrai que l'ancien international de la JS Kabylie, n'a pas cessé de critiquer les dernières sorties en date des Canaris. Saïb a d'ailleurs estimé que la JSK doit vraiment plutôt s'estimer heureuse d'avoir glané chez elle le point du nul contre le CS Constantine, avant d'ajouter qu'au lendemain du dernier succès des Canaris à Batna, certains joueurs auraient visiblement commis l'erreur d'avoir trop vite cru au maintien du ténor kabyle. En tout cas, le fait d'avoir gâché à domicile l'impressionnante bagatelle sans précédent de 22 points, depuis l'entame du championnat, le club numéro un de la Kabylie est désormais condamné à rentabiliser «au maximum», les 15 derniers points encore en jeu. Dixit Mourad Rahmouni: «La JSK est plus que jamais dos au mur, et il va falloir coûte que coûte réagir très vite, avant qu'il ne soit trop tard!». Il est vrai que pour l'instant, la JS Kabylie a encore son destin en main, et aussi un ballotage favorable pour son maintien. Cependant, toutes les autres formations concernées actuellement par la descente aux enfers, à l'instar du DRB Tadjenanet n'ont nullement encore abdiqués. C'est tout le dilemme qui hante désormais au quotidien les Canaris du Djurdjura, et notamment un président Hannachi dont les «nuits blanches» ne prendront fin, qu'une fois que la JSK sera sauvée de la relégation.