Le premier ministre Sellal partira ou ne partira pas? Le Premier ministre, qui semblait des plus détendus, a logiquement répondu que cela était du ressort du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le remaniement ne se fera pas avant mardi prochain! C'est l'aveu qu'a fait, hier à l'Ecole nationale d'administration (ENA), le Premier ministre Abdelmalek Sellal. En effet, il a confirmé que le remaniement de l'équipe gouvernemental ne se fera pas avant que le nouveau Parlement ne soit installé. «On va d'abord installer le nouveau Parlement, et après on verra pour le gouvernement...», a t-il soutenu en marge de la cérémonie de sortie de la 48ème promotion de l'ENA à laquelle il a tenu à assister. Il faut rappeler que la première session plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) au titre de la 8e législature, issue des élections législatives du 4 mai, se tiendra mardi prochain, conformément à la Loi fondamentale. C'est lors de cette session que se fera l'installation du nouveau Parlement, ce qui ouvrira donc la porte à un remaniement gouvernemental des plus probables. Mais Sellal partira ou ne partira pas? Le Premier ministre, qui semblait des plus détendus, a logiquement répondu que cela était du ressort du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. «Ce sont les prérogatives du chef de l'Etat», a t-il rétorqué tout sourire. Il faut dire que le bilan de Sellal plaide pour sa reconduction, le suspense demeure entier. Le président Bouteflika n'est pas du genre à dévoiler ses cartes à tout-va. Des rumeurs circulent un peu partout concernant les arrivées et départs dans la prochaine équipe gouvernementale, mais rien de concret n'est encore annoncé. C'est donc la panique à bord!Depuis le 4 mai dernier, téléphone à la main, ils attendaient impatiemment le fameux coup de fil d'en...haut! Certains essayent de faire plaider leur cause par des proches des décideurs. Il pense naïvement trouver la bonne «personne» pour assurer une place au soleil du... Palais, en oubliant que Abdelaziz Bouteflika était seul maître à bord. Ils sont d'anciens ministres, ministres en exercice ou simples courtisans, ils affichent leur soutien au président, ils espéraient en retour une place dans le gouvernement... Stress, angoisse, tachycardie, pic de tension...sont l'Etat d'esprit de ces «aspirants» qui ne quittent plus leur téléphone des yeux! Cette sortie de chef de Sellal les fera encore mijoter au moins jusqu'à mardi prochain! Refus du MSP de participer au gouvernement «Ils sont libres...» Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a aussi confirmé les informations qui laissaient entendre qu'il avait proposé au Mouvement de la société pour la paix (MSP) d'intégrer le gouvernement. Il s'est néanmoins abstenu de commenter le refus de cette «alléchante» proposition par le conseil consultatif de ce parti se contenant de dire qu'ils «étaient libres dans leurs choix». Il a dans ce sens assuré que l'Etat algérien était celui de la réconciliation et cela quoi qu'il arrive!